L'athéisme attaque le christianisme avec une dénonciation contre Jésus et l'église catholique laquelle a défendu une imposture basée sur de faux documents, tels que la Bible et les Evangiles, avec la violence de l'Inquisition et le plagiat obtenu avec satan, les exorcismes et autres superstitions.

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Brèf rèsumè de l'histoire avant le guerre del 7O

En 586 av. J.C., à la suite des incessantes révoltes suscitées par les Juifs, Nabuchodonosor attaqua la Judée, détrusi le Temple et déporta en Babylonie le Roi Joachim et tous les représentants judiciaires les plus importants.

Les persécutions qui en découlèrent, effectuées par l'armée babylonienne et par les peuples palestiniens qui s'étaient unis entre eux, qui étaient les Moabites, les Calcédiens, les Ammonites et les Araméiens contraignèrent Juifs les superstitieux à fuir dans d'autres nations ( la première diaspora du peuple hébreux).

Après 50 ans de prison, libérés par Circo le Grand à la suite de l'annexion de Babylone à l'empire de Perse ( 539), les Juifs profitant de la liberté de culte qui leur était concédée, reconstruisirent le temple de Jérusalem et élaborèrent un plan pour réunir tous les juifs qui à la suite des persécutions de Nabuchodonosor avaient laissé la Judée pour se réfugier auprès des peuples voisins. Ayant compris, durant la prison en Babylonie, à quel point il était déterminant pour l'unité d'un peuple d'avoir une seule religion, eux, qui avaient suivi jusqu'alors le polythéisme, ils décidèrent de s'en donner une en composant un livre, la Bible, dans laquelle, à travers une histoire complètement inventée, ils s'attribuèrent le passé d'un peuple qui avait suivi depuis les temps les plus antiques un seul Dieu qu'ils appelèrent, dans une confusion d'appellations on ne peut plus improvisées ou recopiées, désormais « El », qui est la racine de noms de divinités sumériennes, désormais Yahvé dont l'étymologie extrêmement confuse est déjà suffisante pour démontrer à quel point elle fut le résultat d'une invention privée de toute prétention historique : «  Yahvet, une telle dénomination du Dieu d'Israël, qui alterne avec celle de El, peut-être signifie le « vent, le souffle divin, peut-être «  le destructeur », la « lumière qui abat » ; il pourrait dériver également de Jahu ou Jeo, que nous retrouvons comme suffixe dans quelques formules rituelles (Hallelù-jah), « Que soit glorifier le Iddio », et dans quelques noms de l'histoire hébraïque, parmi laquelle Jehoshuà, « Secours de Dieu » (qui s'écrit en italien tantôt Giosuè et tantôt Gesù, Jésus en français ). C'était une divinité de la nature, des tempêtes et des volcans. Un dieu ja-u se retrouve dans la Syrie septentrionale ; dans les textes uguarites de Ras-Shamra qui remontent au XIV siècle av. J.C. sont mentionnés une divinité du même nom. » (A. Donini. Encyclopédie des Religions. Ed. Teti).

Construit de cette façon à travers des faits imaginaires, basés en grande partie sur des légendes transmisses par des chanteuses ambulantes, un passé qui se voyait transformé, par d'anonymes nomades sans patrie, dans un peuple historiquement réuni sous un seul Dieu, la communauté de Jérusalem donna vie au programme de réunification qui en grande partie fut accepté par les autres communautés éparpillées dans le Moyen-Orient qui, pour continuer à vivre auprès des autres nations, entendaient continuer à se gérer de forme autonome selon les lois de leur patrie.

Mais tant qu'ils continueraient à se sentir tous unis dans celles qui étaient les traditions ataviques, ils ne tarderaient pas à se former des divergences entre la communauté de Jérusalem qui insistait pour poursuivre une politique révolutionnaire pour la reconquête de la Palestine, et les communautés extra palestiniennes qui, continuant à assimiler toujours mieux les concepts spirituels et pacifiques des peuples qui les accueillaient, en concluaient que les guerres auraient apporté seulement luttes et douleurs, décidèrent à un certain point de se séparer, formant un courant religieux autonome comme résultat des livres qui sortiront aux IV, III et II siècle, dont le Cronache, Esdra, et les Salmi. (voir La fable du Christ) .

Les deux courants, celui guerrier représentant de la communauté de Jérusalem et celui spirituel composé des colonies hébraïques résidant pour la plupart dans les plus importantes villes syriennes, égyptiennes et grecques, dont Damas, Antioche, Alexandrie, Bitinia, Ephèse et Athènes, restèrent ainsi séparés jusqu'à ce que, en 168, Antioco IV, dit Epiphane, retire toutes les libertés religieuses qui avaient été concédées jusqu'alors par ses prédécesseurs, imposant les divinités hellénistiques aux nations soumises. A la différence de tous les païens qui acceptèrent une telle imposition par la voix du syncrétisme qui était en cours, les Juifs de Jérusalem réagissèrent en commençant cette révolte qui pris le nom des Macchabées car promue par le prêtre Mattathias dit le Macchabée et par ses fils Judas, Simon, Eléazar, Jonathan et Jean, qui s'établirent de droit sur le trône de Jérusalem, en tant que descendants de la lignée de David.

Les spiritualistes, voyant dans l'interdiction de Antiochos IV la fin de leur race dont la préservation, à partir du moment que les juifs n'avaient pas une terre propre qui leur donne une individualité de nation, se supportaient exclusivement sur un programme religieux, mis à part tout programme basé sur le pacifisme, ils s'unirent à Mattathias dit le Macchabée pour soutenir avec lui la révolte armée.

Les premiers spiritualistes à s'unire aux révolutionnaires Juifs furent les Asidéens dont le nom, de « Hassedin », signifiait dévot, observant.

Mais comme le courant religieux, après la séparation, s'était fait soutenir par un Messie propre, le mouvement révolutionnaire se trouva avec deux Messies, celui guerrier davidesque choisi par Dieu entre les hommes soutenu par les Juifs de Jérusalem et celui spirituel que le courant religieux avait idéalisé, à travers les influences reçues des Cultes de Mystères païens, dans un être céleste qui, en qualité de « Maître de Justice », serait descendu du ciel pour leur enseigner la morale à suivre pour parvenir à la victoire finale sur les ennemis de Dieu, représentants des adeptes des religions païennes.

Aucun des deux courants ne pouvant céder pour adopter celui de l'autre, les révolutionnaires en arrivèrent au compromis de se construire le Messie bicéphale dont on parlait dans les livres des Macchabées qui est représenté pour la part du Messie guerrier descendant de la lignée de David des

mêmes fils de Mattathias qui comme capitaine de l'armée judaïque fit alterner dans une succession de batailles et de triomphes avec la conviction d'en être chacun la réalisation , en tant que Judas, Jonathan et Simon, et quand au Messie spirituel quelques apparitions apocalyptiques qui apparaissaient dans le ciel durant les batailles sous forme d'un cheval d'un splendide harnachement monté par un cavalier revêtu d'une armure d'or et des anges d'une «  splendide beauté » qui insufflaient du courage aux combattants. (II Mac. 11, 8 ; II Mac. 10, 29).

Une symbiose convenue entre le ciel et la terre, donc entre religion et politique, que les juifs réalisèrent, pour la première fois dans leur histoire, investissant Judas, fils aîné de Mattathias, des deux charges qui jusqu'alors avaient toujours été séparées, celle de Grand Prêtre et de Chef de l'armée.

Cette double autorité, qui investi Judas des pleins pouvoirs théocratiques, passant par ses frères Jonathan et Simon, et puis par Jean, fils de Simon, se transmis comme un droit héréditaire qui leur venait de la lignée de David, confirmé en plus par l'institution de cette caste des Asmonéens fondée par Simon, par ses descendants, Aristobulo I, Aristobulo II et Ircano II frères, jusqu'à joindre celle d'Ezechia qui, selon Giuseppe Flavio, s'oppose avec ses révolutionnaires aux romains, alors que Pompée en 63 av. J.C. envahi la Palestine avec ses légions.

L'insertion du courant spirituel dans le mouvement révolutionnaire comporta une évolution des concepts religieux dans tout le monde judaïque lequel, abandonnant le Dieu traditionnel et obsolète qui dans la Bible était considéré comme un caporal qui se promène entre les tentes de la troupe pour contrôler d'où étaient jetés les excréments (Dt. 23, 13), adopta celui des Asidéens, c'est à dire ce Dieu surnaturel que les spirituels avaient à leur tour assimilé des Cultes des Mystères pratiqués par les peuples païens. En effet c'est durant la révolte des Macchabées qu'on parla pour la première fois dans l'histoire hébraïque d'un dieu qui ouvre aux hommes les portes de l'éternité à travers une résurrection de la mort ( II Mac. 14, 16) qui permet l'accès à une autre vie comme c'est démontré par la « mère des sept frères » qui exhorte ses propres fils a affronter en souriant leurs bourreaux parce que ce serait à travers les martyres qu'ils acquerraient les mérites pour se retrouver tous ensemble le jour de la miséricorde, c'est à dire de la résurrection des morts. ( II Mac. 7, 28).

Les Asidei eurent une telle supériorité au sein du mouvement révolutionnaire qu'ils imposèrent aux autres leur propre nom si bien que le même Judas, abandonnant l'appellation des Macchabées, se fît appeler Judas l'Asideo.

La répression pratiquée par Antioco IV contre les révoltés, mort, lui, se poursuivi à travers ses fils Antioco V et Antioco VI dans des batailles sans fin entre les deux armées et des rétorsions réciproques et des attentats exécutés avec des actes de terrorisme de la part des Asidei (Les Macchabées) et des persécutions de la part des hellénistes contre les partisans des révolutionnaires qui étaient soumis aux tortures les plus atroces comme elles sont rapportées de la même Bible en les

personnes de Eleazaro et de la mère des sept frères précédemment nominée. (II Mc. 6, 18 et 7, 1).

La domination hellénistique prit fin à la suite de la conquête de Rome dans le Moyen-Orient, la Palestine passa comme protectorat sous le contrôle de l'autorité romaine qui avait une assise en Syrie.

Le premier à entrer en Palestine fut Pompée qui en 63 l'occupa avec ses légions pour apaiser une guerre de succession au trône de Jérusalem qui était se dressait entre les deux frères Ircan II et Aristobule II, fils de Aristobule I descendant direct de la lignée des Asmonéens fondée par Simon, fils de Mattathias : «  Les fils d'Aristobule et ses descendants continueront la lutte de revendication du trône de la Judée contre Ircano II ». (Giuseppe Flavio, Ant. Giud.)

Pompée, profanant le temple de Jérusalem, s'attira immédiatement la haine des juifs et en particulier des esseniens-zelotes qui, poursuivant le programme de leurs prédécesseurs les Asidéens, voyaient en lui, lequel était un partisan d'Hérode, un ennemi des Asmonei qui eux retenaient être les seuls légitimes héritiers du trône de Jérusalem en tant que descendants de la lignée de David à travers la caste des Asmonei.

C'est dans cette résistance armée contre les romains qu'apparaît la figure d'un certain Ezéchiel qui revendiqua le trône de Jérusalem en tant que descendant de la caste des Asmonei.

Organisés et dirigés par Ezéchiel, «  médecin et rabbin appartenant à une famille fortunée de la région du Golan » (Guerra Guid.), les Asidés qui pendant ce temps avaient pris le nom des esséniens(voir la transformation du nom dans la Fable du Christ), attaquèrent les garnisons romaines, laissées par Pompée en Palestine et leurs alliés  représentés par les Hérodiates et les Sadducei.

Ezechia mort en 44 dans un rencontre armé contre une patrouille d'Hérode, le commandement des esséniens-zélotes passa au fils Judas dit le Galiléen qui mourut à son tour dans la guerre du recensement dont il avait assuré le commandement. (+6).

Et vers la fin du Ier s. av. J.C., c'est à dire avec la succession à Ezéchiel de Judée le Galiléen, qui paraissent dans l'histoire judaïque des révolutionnaires extrémistes qui seront appelés zéloti (de « zelotes » qui signifie zélé) même si il y a beaucoup d' arguments qui portent à soutenir que ces hommes-là existèrent déjà du temps de la révolte des Macchabées à cause des nombreuses analogies qui les unit, parmi lesquelles les innombrables razzia et actions de terrorisme parmi les plus abominables dont parlait la même Bible à propos des macchabée. (I. Mc. 9, 37), ce sont aux mêmes que furent attribuées par Giuseppe Flavio et Filone aux patrouilles zelotes, et ce même nom de zélote qui ne peut que confirmer que le premier zélote fut le même Mattathias qui dans un excès de « zèle », parole d'ou dérive ce nom, se comportant vraiment en extrémiste, donna le départ à une révolte tuant d'un coup d'épée un prêtre de Antiochos IV qui était en train de se préparer à accomplir un rite païen. ( I Mc. 2, 24).

Il suffit de lire avec quelle insistance Mattatia incite dans son testament ses propres adeptes au « Zèle » se rendre compte que l'extrémiste zélote existait déjà depuis la révolte des Macchabées. (I Mc. 2, 49).

Et le comportement des Macchabées est ainsi exprimé dans la Bible : «  La crainte de Judas et de ses frères commença rapidement à se répandre et les gens autour furent pris de terreur  » (I Mc. 3, 25) n'est ce pas du même dont parlent les historiens se référant aux zélotes du temps des romains ? : «  Si les zélotes ne recevaient pas autant qu'ils en demandaient, ils incendiaient les maisons des seigneurs qui refusaient de se soumettre et puis ils les tuaient avec leur famille  ». ( Filione).

«  Les zélotes, répartis en escadres, saccageaient les maisons des seigneurs et puis tuaient, et condamnaient aux flammes les villages de sorte que toute la Judée fut pleine de leurs gestes atroces  » (Giuseppe Flavio).

Les fils qui succédèrent à Judas le Galilien, Fils d'Ezéchiel, répondants aux noms de Jean, Simon, Jacques le Grand, Thaddée, Judas, Jacques le Mineur et Menahem furent pratiquement les adeptes, ceux prétendant au trône de Jérusalem, de tous les désordres, révoltes et guerres qui succéderont à cette période lesquels, y compris la guerre du recensement (+6) et la guerre judaïque ( + 70), détermineront l'ère messianique.

Le climat de terreur généré par la haine des révolutionnaires contre les romains fut encore plus destructeur que celui qui fût réalisé pendant l'invasion hellénistique par Antiochos IV. Les révoltes, soutenues par les guérilleros de Jérusalem et le courant spiritualiste, embrigadant toutes les communautés religieuses extra palestiniennes, cela entraîna des conséquences à toutes les villes de l'Empire, y compris Rome où existait une colonie de juifs depuis le temps des déportations effectuées du temps de Jules César. Les nations où en majorité se vérifièrent des désordres et des révoltes furent l'Egypte et la Syrie dans les villes d'Antioche, Alexandrie et Damas qui hébergeaient des communautés hébraïques exceptionnellement nombreuses. On calcula que a Alexandrie il y avait déjà cinq cent milles autres juifs de plus depuis la première révolte des Macchabées. Ce serait celles-ci, comme nous le verrons, les communautés qui détermineront l'évolution religieuse essene qui portera au christianisme de l'Eglise Mère.

Ayant compris à travers la guerre du recensement à quel point fût déterminante la participation populaire dans les révoltes, les esseno-zénotes cherchèrent à entraîner les masses attisant la haine contre les romains et leurs alliés en les présentant comme étant les partisans des injustices sociales. Ainsi, alors que les guérilleros se s'entraînaient dans les centres de recrutement, (Kimbert-Qumran et La Galilée) pour se préparer à la guerre finale qui aurait déterminé la fin des ennemis de Dieu, les Nazir cherchaient à rallier le peuple à leur cause en réalisant une propagande de prosélytisme basée sur des sermons de révolte aux délaissés et aux persécutés (discours des béatitudes) et sur le baptême garant d'une vie éternelle (Jean dit le Baptiste), et les communautés ouvraient les portes à tous ceux qui voulaient s'unir à leur idéologie offrant le gîte et le couvert en échange d'un travail communautaire.

Dans la certitude qu'avec la venue du Messie ils seraient parvenus à cette victoire finale qui les aurait fait devenir les maîtres du monde pour cette conviction qu'il leur avait porté à croire que la constitution de l'Empire avait été voulu par Dieu pour donner à son peuple la possibilité de se substituer à Rome, les juifs, incités par les esseno-zélotes, transformèrent l'Empire en un théâtre d'attentats et de révoltes qui culminèrent avec cette guerre judaïque qui détermina en 70 la fin de l'ère messianique avec la mort de Menehem, dernier fils de Judas le Galiléen.

FAITS RELATIFS AU PREMIER SIECLE.

La répression romaine contre les esseni, à la différence de celle d'Antioco IV qui avait un caractère religieux, était essentiellement d'ordre social. Rome, favorable à la réalisation d'un syncrétisme qui lui aurait permis de gouverner avec plus de facilités son propre Empire si tous les peuples fussent réunis sous un dieu unique ( stratégie qui fut déjà suivie précédemment par Circo Le Grand et Alexandre de Macédoine), n'aurait jamais contrecarré l'hébraïsme si celui-ci avait suivi comme toutes les autres religions un programme d'extension basé sur le pacifisme.

Le fait que les romains impose aux juifs de vénérer l'image de leurs empereurs et de manger de la nourriture prohibée n'était pas fait pour leur imposer les cultes païens, mais seulement pour découvrir à travers le refus de ceux appartenant au mouvement révolutionnaire, Comme Vespri Siciliani qui imposait aux suspects de prononcer la parole « ceci » non pas pour enseigner la langue italienne mais pour découvrir à travers la prononciation si ils étaient français.

Avec la même foi avec laquelle leurs pères avaient affronté la mort dans les persécutions durant la révolte contre les hellénistes de Antiochos IV, les esséniens allèrent à la rencontre des bourreaux romains comme en témoigne le martyre de Stéphane dans les actes des Apôtres (At. 7), qui est exactement le même que les supplices de Eleazzaro et de la mère des sept frères du temps des macchabées (II Mc. 6, 18 – 7,1), et comme l'écrit Giuseppe Flavio d'eux : «  Les Esseni méprisaient les dangers et surmontèrent les douleurs par la réflexion. Quand arrive la gloire, considérant la mort meilleure que la vie. Leurs esprits, du reste furent soumis à tous les genres de preuves de la guerre contre les romains, durant laquelle ils furent contorsionnés, étirés, brûlés et fracturés, passés par tous les instruments de torture, afin qu'ils blasphèment leur Dieu ou qu'ils mangent quelque chose que leur religion considère comme illicite, mais ils réfutèrent les deux choses. Ils n'adulèrent plus jamais leurs tourments ni y pensèrent. Souriant parmi les spasmes et se retournant ironiquement vers ceux qui les torturaient, ils affrontèrent la mort comme ceux qui étaient là pour en recevoir une autre.  

En fait il est bien encré dans leurs opinions que les corps sont corruptibles et que la matière est instable, alors que les âmes vivent pour l'éternité». ( Guerre jud. IV, 57, 62). (cette opinion sur la corruptibilité de la matière typiquement essene, sera reprise, comme nous le verrons, dans la première moitié du II° siècle par les gnostiques pour construire ce Christ qui, restant essentiellement spirituel, descendra sur terre en prenant de l'homme seulement l'apparence).

Les deux, aussi bien Stéphane de l'ère christologique que Elezzaro et la mère des sept frères, pourtant séparés de deux siècles, mouront pour le même Messie à la double figure qui leur aurait permis de conquérir le monde politiquement, comme chef de l'armée, et spirituellement à travers une morale qui se serait imposée à toutes les autres religions.

«  Pour les essenes une telle religion eschatologique se laissait glisser profondément dans la réalité socio-politique de la nation hébraïque, considérée dépositaire d'une fonction rédemptrice mondiale. Le temps de la visite correspondant à la venue du Messie de Aronne et d'Israël.

En fait, comme les documents le démontrent, l'attente des essenes ne s'adresse non pas à un, mais à deux Messies : un avec la fonction politique, le Messie d'Israël, libérateur messianique et futur roi ; l'autre avec une fonction religieuse, le Messie d'Aronne, maître spirituel et prêtre.  ». ( David Donnini – Cristo – Ed. Erre emme).

Pour comprendre les esseni dans leur organisation il faut remonter aux Macchabées alors que Judas, fils de Mattathias, après avoir pris le commandement à la suite de la mort du père, planifia la révolte sur deux composantes : la guerrière combattante et la composante de soutient constituée par leurs familiers qui devait pourvoir à la logistique et au recrutement des prosélytes à travers la divulgation de leur idéologie, comme il en résulte de la même bible : «  Tous ceux qui s'insurgeront contre les édits d'Antiochos IV se rassembleront donc et viendront à Masfra en face de Jérusalem, parce que dans les temps antiques Masfr