L'athéisme attaque le christianisme avec une dénonciation contre Jésus et l'église catholique laquelle a défendu une imposture basée sur de faux documents, tels que la Bible et les Evangiles, avec la violence de l'Inquisition et le plagiat obtenu avec satan, les exorcismes et autres superstitions.

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Lettre ouverte au Vatican (la bombe)

Un prêtre défroqué, converti à l'athéisme, ridiculise le catholicisme en démontrant l'absurdité de ses dogmes.

Prenant comme motif la fermeture par le Vatican de cinq sites internet italiens blasphématoires, moi, Luigi Cascioli, ai commencé aujourd'hui, avec cette présente lettre envoyée à l'Osservatore Romano, la guerre que j'avais déjà annoncée avec mon livre-dénonciation " La Fable du Christ ".
Considérant inutile de continuer avec une lutte basée sur des argumentations théoriques doctrinales, j'ai décidé d'attaquer l'Église Catholique en retournant contre elle-même, sous la forme la plus réaliste et pratique, les mêmes armes dont elle se sert pour imposer son imposture comme le sont ses sacrements, dans ce cas-ci l'Eucharistie et le Sacerdoce.

Pour comprendre la nature de la bombe à laquelle je me réfère, une bombe confectionnée avec l'aide d'un ex-prêtre dont les généralités seront révélées au moment opportun, une brève explication sur ce qu'est le Sacerdoce (ou prêtrise) et l'Eucharistie est nécessaire.
Contrairement aux Hébreux et aux Païens qui considèrent le Sacerdoce comme une charge révocable car, pouvant s'acquérir par hérédité ou par appropriation personnelle, ils le font dépendre d'une décision humaine ; les Catholiques, au contraire, le font dépendre d'un appel divin (vocation), et il assume un caractère éternel.
" Nul ne peut s'approprier ce nom (prêtre), mais seulement celui-ci qui est appelé par Dieu ". (Hébreux V-4).
Comme preuves pour démontrer que les prêtres catholiques sont élus directement par Dieu pour conduire leur ministère, l'Église propose les extraits des évangiles qui démontrent comment les apôtres devinrent tels non pas par leur propre décision mais par un appel direct de Jésus : ''Alors qu'il marchait le long de la mer de Galilée, Jésus vit deux frères, André et Simon, qui jetaient les filets à la mer, puisqu'ils étaient des pêcheurs. Et il leur dit : " Suivez-moi, parce que moi je vous ai choisis parmi tous pour vous faire pêcheurs d'hommes (pêcheurs d'hommes dans le sens de prêtres). Et eux, laissant les filets, le suivirent. Continuant à marcher, il vit aussi sur la barque Jacques de Zebedeo et son frère Jean qui réparaient les filets. Il les appela. Et eux, laissant leur père Zebedeo sur la barque avec les garçons, le suivirent ". Et ainsi de suite, marchant et regardant à droite et à gauche, suivant son flair divin de sélectionneur de sacerdoces, il choisit et appela à sa suite les douze qui, après un apprentissage de trois ans, devinrent, grâce à la descente du Saint Esprit, prêtres pour l'éternité d'après l'ordre d'un certain Melchisédech qui dans la Bible nous est présenté comme le premier prêtre de Dieu tout puissant, et qui, en tant que précurseur de l'institution du sacrement de l'Eucharistie, offrit à Abraham un morceau de pain et un verre de vin.
La formule qui en effet scelle le pacte d'alliance entre le prêtre et Dieu au moment de l'investiture est : Tu es prêtre pour l'éternité d'après l'ordre de Melchisédech ".
(A titre d'information je précise que l'extrait concernant Melchisédech fut rajouté à la Bible entre le IV et le V siècle par les faussaires chrétiens pour libérer le Christianisme de toute dépendance envers Aaron, frère de Moïse, fondateur du sacerdoce hébraïque).

Qu'est-ce en réalité que le sacerdoce d'après la théologie catholique ? Le sacerdoce catholique est un pacte basé sur la réciprocité d'une fidélité, stipulé entre un homme choisi par Dieu et Dieu lui-même, dans lequel les contractants se promettent, le premier d'accomplir sa mission sacerdotale dans le respect de la morale évangélique et le second de garantir pour l'éternité la Grâce indispensable pour accomplir sa mission sacerdotale.
À la demande qui à ce moment-là se pose naturellement : " Comment l'Église peut-elle parler d'éternité dans le sacerdoce alors que nombreux sont les prêtres qui abandonnent l'habit ecclésiastique soit pour embrasser la vie laïque, pour suivre une autre religion, ou même à la suite d'une conversion à l'athéisme par un rejet ou perte de la foi ? "
Et bien, répond l'Église, quelle que soit la cause pour laquelle un prêtre rompt le contrat stipulé avec Dieu, il restera toujours et malgré cela un prêtre pour l'éternité " secundum ordinem Melchisedech " car d'après ce qu'a dit Jésus dans les Évangiles, c'est-à-dire que l'homme ne peut dénouer sur la terre ce qui fut lié dans les cieux, ce n'est pas la parole humaine, souvent infidèle, qui décide de la validité de l'alliance mais seulement celle de Dieu, qui reste immuable pour l'éternité.
Ce concept théologique confirmé par Saint-Paul, pilier du christianisme, dans la première lettre à Timothée (IV-14) : " La grâce que l'évêque confère au prêtre lors de l'investiture ne sera pas perdue, même si reniée, pouvant se raviver pour reporter sur la juste route celui qui l'a perdue ", et répétée et confirmée par Saint-Augustin : " Le Sacerdoce est une investiture sacrée, permanente et tellement indélébile qu'elle reste dans l'âme pour toujours comme scellée", est continuellement validé dans les textes sacrés comme dans I Timothée (V/14) et dans II Timothée (6-7). Et je ne puis qu'être d'accord avec l'Église (c'est la première fois que cela m'arrive), que " L'ordination sacrée, ou investiture du sacerdoce, qui s'accomplit avec des paroles et des signes externes, n'est pas un simple rite d'élection des ministres de la parole et des sacrements ; encore moins une invention humaine, mais un vrai sacrement institué par le Christ pour l'attribution de la grâce qui, en infusant le caractère de l'Esprit Saint, empêche le prêtre de redevenir laïque, même si à cause de différends, il est réduit par l'Église à la condition de laïque (défroqué). "

L'athéisme d'un prêtre n'annule pas le Sacerdoce

Si l'athéisme n'annule pas le sacerdoce, de quels moyens dispose donc l'Église pour se défendre d'un défroqué qui, ne croyant plus aux sacrements, pourrait agir contre elle par le moyen de formes profanatrices visant à démontrer l'absurdité des dites " vérités théologiques " comme, par exemple, donner à manger aux chiens du pain (sacerdoce éternel) précédemment transformé en corps de Christ ? Pratiquement aucun. Les seules armes dont dispose l'Église, qui sont l'excommunication et la suspension a divinis, sont absolument inefficaces contre les éventuelles représailles qu'un prêtre pourrait faire contre elle.

Excommunication et suspension a divinis

" L'excommunication est une censure qui exclut de jouir des droits et des bénéfices spirituels et temporels dérivant de la communion des fidèles ".
Qu'est-ce que la communion des fidèles ?
La communion des fidèles est représentée par la jouissance des droits et des bénéfices spirituels et temporels dérivant de l'appartenance à l'Église en tant que société externe et visible, comme par exemple recevoir la communion, se confesser, participer aux rites religieux, assumer des charges ecclésiastiques, recevoir la retraite de la Sainte Mère Église, organiser des oratoires et des cercles chrétiens, etc. Ceux-ci sont tous des privilèges qui n'ont rien à voir avec l'autre essence de l'Église représenté par la Communion des Saints.
Qu'est-ce la communion des Saints ?
La communion des Saints, représentant tout ce qui est intérieur, est la partie spirituelle de l'Église qui, fondée sur la foi, rend tous les fidèles, vivants et défunts, unis entre eux en Jésus Christ leur seigneur, et rend participants des biens spirituels les uns des autres.
Afin d'expliquer la différence existant entre la Communion des Fidèles et la Communion des Saints prenons comme exemple un rubis. Le travail de la pierre, déterminé par l'homme, est la Communion des Fidèles, et la couleur rouge intrinsèque à sa composition atomique, est la Communion des Saints.
L'exclusion de la Communion des Fidèles, ayant donc seulement un effet extérieur comme par exemple l'interdiction aux rites religieux, ne peut par conséquent empêcher un défroqué, si jamais il le voulait, de se servir (même en commettant un sacrilège aux yeux de l'Église) des facultés qui lui ont été concédées par le Saint-Esprit - comme la célébration de l'Eucharistie et l'absolution des pêchés -, soit par cette Grâce qui reste en lui perpétuelle comme une marque indélébile (couleur rouge du rubis). Et tout ceci est tellement vrai que l'Église reconnaît qu'un défroqué, même si interdit de confession en tant qu'excommunié et suspendu a divinis, peut absoudre les pêchés aux moribonds au cas où il serait témoin d'un accident de la route.
l'Église fut obligée de rendre indépendante la figure du sacerdoce de la figure humaine lorsque, à la suite du comportement immoral et souvent athée des prêtres, les fidèles se demandèrent si les sacrements célébrés dans l'état de pêché ou d'athéisme pouvaient être considérés valables. La confirmation de la validité du sacerdoce quel que soit le comportement de l'homme, déclaré par le Concile du Latran, reçut un forte opposition de la part de ceux qui, voyant en elle les graves dangers que cette décision pouvait apporter au Christianisme en niant toute raison au sacerdoce chrétien, réagirent en confondant dans la même personne les deux figures (protestants).
l'Église, ainsi obligée à chevaucher le tigre pour garantir aux fidèles que les consécrations resteront valides même si effectuées par un prêtre en état de pêché et d'athéisme, essaie de faire face à cette grave lacune qui la rend pratiquement impuissante envers toute forme de rétorsion qui surgirait de prêtres défroqués, en disant : " L'exclusion de la communion des fidèles ne produit pas seulement un effet purement extérieur, mais aussi intérieur, car il oblige la conscience ".

Mais dites-moi, vous théologiens de l'Église catholique, à part le fait que se confier à la conscience des défroqués est un signe évident de faiblesse, de quelle conscience parlez-vous donc ? De celle de l'athée ou du croyant ? Quelle signification peut avoir cet appel à la conscience alors que chacun la ressent selon sa propre moralité et ses propres convictions ? Et si, à ce moment-là, nous devons parler de moralité, je doute fortement que l'Église ait beaucoup d'arguments pour défendre la sienne !
D'ailleurs si l'Église devait reconnaître nulles toutes les consécrations qui ont été et sont encore célébrées par un clergé athée, bien peu résulteraient valides puisqu'au moins le 80 % des prêtres ne croit pas en Dieu. Il suffit de rappeler les Papes Léon X et Paul III qui se déclarèrent mécréants en niant l'existence de Jésus, Monseigneur Prosper Alfaric qui déclara dans son livre avoir célébré la messe dans un état de parfait athéisme, le curé d'Etrepigny (FR), Jean Meslier, mort en 1733, qui dans son testament ouvert après la mort, demandait pardon à ses paroissiens pour les avoir induits à croire pendant de nombreuses années aux mensonges de la religion chrétienne par peur du bûcher, et tant d'autres qui ont déclaré leur athéisme en plein milieu de leurs fonctions sacerdotales.
Quelle autre vertu peut être plus digne d'éloges que le courage d'un défroqué qui, ayant compris votre imposture et votre immoralité, utilise les pouvoirs que vous lui avez donnés afin de vous combattre avec vos propres armes ?
Plus l'on vous étudie et l'on vous connaît et plus votre fragilité apparaît évidente. Le seul fait d'avoir uni en une seule identité la figure transcendantale de Dieu avec celle, humaine, de Jésus-Christ, démontre votre superficialité théologique et votre faiblesse. Dogme que vous avez défendu non pas avec la logique et la raison, comme cela devrait être le cas pour les idéologies dignes de ce nom, mais avec le plagiat et la violence des massacres et des bûchers, et que vous continuez à défendre avec le chantage et les représailles. Le dernier en date étant la fermeture de cinq sites internet opposés à vous. C'est la goutte qui fait déborder le vase, et je suis maintenant déterminé à vous détruire.
Quant à mon ami le défroqué (dont le nom sera révélé au moment opportun) qui a accepté, avec enthousiasme, d'utiliser la Grâce éternelle et indélébile reçue par votre Saint-Esprit, pour s'unir à moi afin de mettre fin à votre communion des fidèles dont les énormes richesses économiques et dont la puissance politique ne sont pas pour nous un motif de soumission ni de crainte mais au contraire de détermination et d'encouragement au point de vous envoyer, le plus résolus du monde, l'ultimatum suivant : " Au premier écho d'une quelconque répression ou censure effectuée par vos soins sur des sites internet opposés à vous, ne serait-ce que de simples boycottages, commencera la transformation de vin en sang du Christ, mais je me réfère à des barils, des tonneaux, des millions d'hectolitres de vin, et les lieux où s'opérera la " transubstantiation" vous seront communiqués via des e-mail qui seront simultanément envoyés à des milliers de citoyens, d'organisations publiques et privées, y compris la presse et les mass-médias, afin que tout le monde l'apprenne ".
Je suis vraiment curieux de voir comment votre puissance économique et politique, représentée par la Communion des Fidèles, pourrait réussir à sauver la fantomatique Communion des Saints, lorsque les transsubstantiations auront un débit industriel et que le vin, transformé en sang de Jésus-Christ (votre héros n'ayant en réalité jamais existé), sera mis en vente à deux Euros le litre.
Un prêtre auquel je touchai mot il y a quelque temps sur cette éventualité, après avoir pâli de terreur, me répondit que seule une personne privée de conscience pourrait accomplir un tel sacrilège. Et bien, si la conscience est l'évaluation morale de nos propres actions, entendue comme critère suprême de la moralité, comment osez-vous, dynastie de criminels, juger les consciences autrui ? Comment pouvez-vous, falsificateurs de documents et ennemis à tout principe de justice, nous obliger à respecter vos utopies et vos absurdités, à nous faire croire que la magie puisse transformer la nature de la matière, comme dans notre cas le vin et le pain, en le corps d'un individu qui n'a jamais existé ?
Ma conscience d'athée et donc d'être doué de raison, qui veut libérer l'humanité de vos abus, se fiche éperdument de vos préceptes, et m'oblige à agir de la façon la plus résolue et définitive pour détruire votre communion des saints, qui vous a tellement servi pour rendre impudemment puissant votre impérialisme, ou de la façon dont vous l'appelez communion des fidèles, en dérobant, en pillant et violentant les masses devenues succubes par la terreur de vos massacres, de vos génocides, de vos chantages et de vos rétorsions.

La guerre est désormais ouverte et déclarée. D'un coté vous avec votre conscience et vos communions de fidèles et de saints, et de l'autre moi avec ma conscience, mon livre " LA FABLE DE CHRIST " et la communion des martyrs représentée par toutes vos victimes du passé, comme les juifs, les musulmans, les hérétiques et les sorcières auxquels s'unissent les victimes du présent qui sont quotidiennement tuées par votre obscurantisme générateur de faim et de maladies. Toutes des victimes auxquelles je me joins pour crier avec elles : " Que vous soyez maudits ! "



Luigi Cascioli de Bagnoregio, patrie du docteur séraphique S. Bonaventura

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LA SAINTE INQUISITION

Suit la liste des victimes de l'Église Catholique qui se sont unies à nous dans la lutte que nous sommes en train de conduire contre leurs bourreaux.
Ceux-ci sont les noms qui bientôt remplaceront, sur les plaques commémoratives situées sur les routes et sur les places, ceux des nombreux criminels qu'un impérialisme basé sur l'imposture nous a obligés à honorer comme des saints.

L'Inquisition, déclarée Sainte par la Sainte Église Romaine comme l'ont été les Croisades, même si dans les faits elle existait déjà au début de l'an 1000, fut officiellement instaurée sous le Pape Grégoire IX en 1215 lorsqu'elle fut confiée à l'ordre des dominicains fondé par Domenico de Guzman, sanctifié par l'Église, qui persécuta les hérétiques et les sorcières avec un cynisme tel qu'il est entré dans l'histoire comme un des plus sanguinaires bourreaux de tous les temps.

Quelques notes explicatives

Hérétique : était considéré hérétique quiconque avec des écrits ou avec des paroles s'opposait aux règles dictées par l'Église
Abjuration : l'abjuration était la rétractation de ses propres convictions, presque toujours obtenue sous la torture, qu'un hérétique écrivait sous forme solennelle face au conseil de l'inquisition. Les abjurations auxquelles était soumis un hérétique étaient toujours deux car à la première devait suivre, de par loi, une seconde de confirmation. Normalement le temps qui passait entre les deux abjurations était d'un an.
L'hérétique qui refusait de signer la seconde abjuration était considéré relaps, c'est-à-dire " hérétique irréductible " et comme tel brûlé vif.

Les arguments qui davantage déterminèrent les hérésies furent la Sainte Trinité, la virginité de la Madone et son attribution de mère de Jésus. Chose qui fut fortement contestée par les croyants qui, continuant à soutenir ce qui avait été affirmé lors des premiers siècles de l'Église par un grand nombre des théologiens, tenaient pour impossible que Dieu ait pu concéder un tel privilège à une femme qu'ils considéraient un être impur, au point de lui nier l'existence de l'âme...
L'autre motif qui désignait les hérétiques furent les contestations qui étaient adressées à l'église pour sa luxure et son avidité.

Parmi les innombrables victimes de l'Église durant la période précédant la venue de l'Inquisition instituée par Innocent III, restées malheureusement pour la plupart anonymes à cause du manque de documents, s'élève la figure de Arnaldo de Brescia, brûlé vif en 1155 sous le pontificat de Adrien IV.
Les papes qui suivirent Adrien IV (1154-1159), en promettant les mêmes indulgences réservées aux croisades à ceux qui auraient poursuivi les hérétiques, poussèrent les catholiques à effectuer de vrais massacres comme ceux voulus par Innocent III qui utilisa les milices de Simon de Monfort pour détruire de villes entières, comme Carcassonne, Toulouse, Béziers, parce que les habitants avaient refusé de consigner les adeptes de Valdo (Vaudois). Seulement à Béziers plus de 7.000 habitants furent massacrés. Les milices catholiques entrèrent dans ces villes et sans se soucier de sélectionner les hérétiques de ceux qui ne l'étaient pas, effectuèrent les massacres en criant : " Tuez-les tous car Dieu saura reconnaître les siens ! ".
Il faut rappeler qu'Innocent III lors de sa dernière année de pontificat fit voter par le Concile du Latran IV une loi qui obligeait les juifs à s'habiller en jaune afin qu'ils puissent être soumis au mépris public.
Sous le Pape Innocent IV, successeur de Innocent III, les lois inquisitoires furent confirmées et aggravées. Quiconque aurait été déclaré hérétique, était automatiquement emprisonné et condamné à mort avec la confiscation des biens s'il n'avait pas abjuré. En conséquence de cette loi qui considérait la confiscation des biens, les fils furent portés à l'infamie d'accuser ses parents d'hérésie afin de sauver les propriétés dont ils étaient les héritiers.
Des centaines de procès finissant avec des condamnations à mort, le seul qui nous est parvenu est celui contre Paolo Gioacchino dei Rusconi qui fut torturé et brûlé vif en tant que relaps.

Les noms des martyrs, cités ci-après, lors des divers pontificats qui se succédèrent, ayant été tirés des peu documents restés, ne sont qu'une petite partie des nombreux qui furent en réalité tués par la Sainte Mère Église

— Pape Clément V

Fra Dolcino, nullement intimidé par les menaces de l'Inquisition, se jeta contre Clément V en l'accusant d'immoralité. Réduit en lambeaux, son corps fut brûlé au bûcher. 13 mars 1307
Sœur Margherita et Frère Longino avec 1080 autres adeptes de l'hérétique Dolcino, brûlés au bûcher. 1307
Suppression des templiers avec des massacres de masse avec " des tortures inimaginables " car accusés d'hérésie. Molay, Grand Maître, fut brûlé vif à Paris après des années d'atroces tortures.

— Pape Benoît XII (sanctifié)

Francesco da Pistoia, Lorenzo Gherardi, Bartolomeo Greco, Bartolomeo da Bucciano, Antonio Bevilacqua et dix autres moines Franciscains, brûlés vifs pour avoir prêché la pauvreté du Christ - Venise 1337.
Même sort à Parme pour Donna Olimpia elle aussi parce qu'elle était adepte de S.Francesco.

— Pape Clément VI

Des milliers de victimes de l'Inquisition desquelles nous sont parvenus seulement les procès de :
Francesco Stabili, appelé Cecco d'Ascoli. Il fut brûlé vif pour avoir dit, à propos des tentations de Jésus, qu'il n'est pas possible de voir toute la Terre du haut d'une montagne aussi haute qu'elle soit, comme cela était affirmé par l'évangile.
Pietro d'Albano, médecin, brûlé vif parce qu'accusé de sorcellerie.
Domenico Savi condamné au bûcher en tant qu'hérétique pour avoir érigé un hôpital sans la bénédiction de l'Église

— Pape Innocent VI

Parmi les nombreuses victimes de la Sainte Mère Église il faut rappeler les moines Pietro da Novara, Bernardo da Sicilia, Fra Tommaso évêque d'Aquino et Francesco Marchesino évêque de Trivento accusés d'appartenir aux petits frères de S. Francesco. Torturés et brûlés vifs.

— Pape Grégoire XI

Des villes entières furent le théâtre de massacres parce qu'elles avaient hébergé des hérétiques. Sur les places de Florence, Venise, Rome et Ferrara les bûchers s'allumaient continuellement.
Belramo Agosti, humble cordonnier, torturé et brûlé vif pour avoir dit un blasphème durant une partie des cartes : 5 juin 1382.
Menelao Santori parce qu'il cohabitait avec deux femmes : 10 octobre 1387.
Lorenzo de Bologna obligé sous la torture à confesser avoir volé un ciboire. Rendu moribond par les tortures, il fut accompagné au bûcher à coups de fouet. 1 novembre 1388.

— Pape Grégoire XII

Après la période de trêve passée sous Urbain VI, avec Grégoire XII les massacres et les bûchers recommencent de façon extrême et impitoyable. La ville qui fut particulièrement touchée fut Pise. Un certain jeune homme du nom d' Andreani fut torturé et brûlé vif avec sa femme et sa fille parce qu'il avait osé se moquer des Pères Conciliaires. Les cardinaux appartenant au concile assistèrent nombreux aux exécutions pour le plaisir de le voir mourir uni à sa famille celui qu'ils " avaient condamné seulement pour un sentiment de vengeance ", 1413.
Jean Hus et Gerolamo da Praga abattus et brûlés pour avoir dit que la morale de l'évangile interdit aux religieux de posséder des biens matériels. 1414.

— Pape Eugène IV

Jeanne d'Arc, brûlée vive accusée de sorcellerie (1431).
Merenda et Matteo, deux hommes du peuple, brûlés vifs par l'Inquisition pour rendre une faveur aux familles des Colonna et des Savelli dont ils avaient mal parlé.
De continuels massacres en Bohème contre les Ussidi (adeptes de Jean Hus), pour les remontrances faites à la suite de l'homicide de leur maître. Un des massacres fut effectué en faisant entrer les Ussidi dans une grange à laquelle ils mirent le feu après avoir fermé la porte. Le fait fut ainsi commenté par un écrivain catholique : " Dès leur entrée, on ferma les portes et l'on mit le feu ; et c'est ainsi que cette marmaille, ce refus de la race humaine, après avoir commis de nombreux délits, paya finalement dans les flammes la peine de son mépris pour la religion ".

Mais le pire viendra lorsque l'Église devra se défendre de la venue de la Renaissance.

— Pape Sixte IV (Pour connaître l'immoralité de ces papes consulter le site Sexe et Christianisme écrit en anglais, français et italien).

En Espagne brilla pour sa cruauté le dominicain Thomas de Torquemada qui, en confisquant les biens des accusés d'hérésie et de sorcellerie, était arrivé à accumuler tellement de richesses qu'il fut craint par le Pape même qui l'obligea à lui verser la moitié du butin. Lorsque celui-ci arrivait dans une région comme inquisiteur, la population fuyait en masse en laissant tout entre ses mains.
Dans l'impossibilité de citer toutes les victimes de Torquemada je me limiterai à dire qu'en 18 années de son inquisition il y eut :
800.000 juifs exiliés d'Espagne, avec confiscation des biens, sous peine de mort s'ils étaient restés.
10.200 brûlés vifs.
6.860 cadavres exhumés afin d'être brûlés sur le bûcher à la suite de procès (tous terminés avec la confiscation des biens) célébrés " post-mortem " (après la mort).
97.000 condamnés à la prison à perpétuité avec confiscation des propriétés.
Et alors que Torquemada agissait en Espagne, à Rome l'inquisition allumait des bûchers sur toutes les places pour brûler les hérétiques dont les patrimoines étaient automatiquement réquisitionnés pour le compte du Pape par la confrérie des San Giovanni Decollato.

— Pape Alexandre VI

Gerolamo Savonarola brûlé vif sur la place de la Signoria à Florence. 23 mai 1498 avec deux de ses disciples Domenico Da Pescia et Silvestro da Firenze.
Trois juifs brûles vifs à Campo dei Fiori à Rome - 13 janvier 1498.
Gentile Cimeli, accusée de sorcellerie brûlée vive à Campo dei Fiori - 14 juillet 1498.
Marcello da Fiorentino brûlé vif sur la place Saint-Pierre - 29 juillet 1498.

— Pape Jules II

4 femmes jugées et exécutées pour sorcellerie à Cavalese (Trento) - 1505.
Diego Portoghese pendu pour hérésie - 14 octobre 1606.
30 personnes brûlées vives à Logroño (Espagne) pour sorcellerie.
Fra Agostino Grimaldi jugé et exécuté pour hérésie - 6 août 1606.
15 citoyens romains massacrés par les gardes suisses pour hérésie - 1513.
Orazio et Giacomo di Riffredo, jugés et exécutés pour hérésie - 30 avril 1513.

— Pape Léon X (Le Pape qui a déclaré la non-existence de Christ).

30 femmes accusées de sorcellerie brûlées vives à Bormio - 1514.
Martino Jacopo jugé et exécuté pour hérésie à Vercelli - 18 février 1517.
80 femmes brûlées vives dans la Valcamonica pour sorcellerie - 1518.
5 hérétiques brûlés vifs à Brescia - 30 avril 1519.
Baglione Paolo da Perugia décapité pour hérésie à la Traspontina - 4 juin 1520.
Fra Camillo, Fra Giulio Carino, Leonardo Cesalpini étranglés en prison pour hérésie - 8 juillet 1520.

— Pape Clément VII

Anna Furabach, jugée et exécutée pour hérésie - 9 mai 1524.
Des milliers de protestants Anabaptistes décapités, brûlés vifs, noyés et torturés à mort -1525.
Une femme accusée de sorcellerie brûlée vive au Campidoglio - 30 septembre 1525.
Claudio Artoidi et Lerenza di Pietro jugés et exécutés pour hérésie - 16 mai 1526.
Rinaldo di Colonia jugé et exécuté pour hérésie - 26 août 1528.
Lorenzo di Gabriele da Parma e Tiberio di Giannantonio torturés, jugés et exécutés pour hérésie - 9 septembre 1528.
Bernardino da Palestrina brûlé vif pour hérésie - 20 novembre 1529.
Giovanni Milanese brûlé vif pour hérésie - 23 novembre 1530.

— Pape Paul III Un autre Pape athée qui a affirmé la non-existence du Christ. (Les autres le savent comme lui mais ne le disent pas).

Tous les habitants de la ville de Méridol (France) tués pour avoir embrassé la foi des protestants évangéliques. Leurs biens furent confisqués et la ville resta déserte et inhabitable - 1540.
Tous les Anabaptistes de la ville de Munster (Allemagne) furent massacrés. Jean de Leyde, leur chef, fut tué après avoir été soumis " à un horrible supplice " - 4 avril 1535.
Martino Giovinin jugé et exécuté dans les prisons de Grenoble - 26 avril 1536.
Francesco di Giovanni de Capocena tué pour hérésie - 1538.
Ene di Ambrogio jugé et exécuté pour hérésie - 1539.
Galateo di Girolamo jugé et exécuté dans les prisons de l'Inquisition pour hérésie - 17 janvier 1541.
Giandomenico dell'Aquila, hérétique, brûlé vif - 4 février 1542.
Federico d'Abbruzzo tué pour hérésie. Son corps fut porté au supplice traîné par un cheval. Ce qui resta de son corps fut pendu à la fourche - 12 juillet 1542.
2.740 Vaudois furent massacrés par les catholiques en Provence (France) - avril 1545.
Girolamo Francese pendu car luthérien - 27 septembre 1546.
Baldassarre Altieri, de l'Ambassade anglaise, que l'Inquisition a fait disparaître en prison - 1548.
Federico Consalvo, hérétique, jugé et exécuté - 25 mai 1549.
Annibale di Lattanzio jugé et exécuté pour hérésie - 25 mai 1549.

— Pape Jules III