L'athéisme attaque le christianisme avec une dénonciation contre Jésus et l'église catholique laquelle a défendu une imposture basée sur de faux documents, tels que la Bible et les Evangiles, avec la violence de l'Inquisition et le plagiat obtenu avec satan, les exorcismes et autres superstitions.

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Enfance de Jésus

Le samedi 25 décembre à 21 heures, on passait une émission sur le Canal 4 (Italie) qui traitait de l’enfance de Jésus-Christ et une fois encore les thèmes du Christianisme furent confiés à certains individus plagiaires et opportunistes et la vérité a été ignorée.

Contrairement à ce qu’on affirmait, il n'est absolument pas vrai que le seul passage auquel on peut se référer sur la naissance de Jésus-Christ se trouve dans l’évangile de Saint Luc qui raconte la «Dispute entre les docteurs du temple» (Lc. 2-41), puisque l'on peut trouver des anecdotes qui concernent les miracles et les prodiges accomplis par Jésus-Christ pendant les premières années de sa vie dans des dizaines, sinon des centaines de livres du III, IV, et Ve siècles qui, même s’ils furent mis à l’index par l’Église, méritent la même considération que celle qu’on a donné aux évangiles et qui furent ensuite canonisés.
Dans cette contestation, je me suis proposé de dénoncer, une fois encore, à l'appui de la documentation qui est rapportée ci-dessous, l’inexistence de Jésus-Christ auquel on a attribué une figure historique inventée de la même manière, imaginaire et ridicule, que celle qui fut utilisée dans cette émission pour reconstruire une apparence d’un Jésus-Christ âgé de 18 ans en prenant comme modèle l’image imprimée sur cette toile dite du Saint Suaire dont on a scientifiquement démontré la fausseté.

Pour comprendre de quelle façon l’évangile selon Luc, considéré comme vrai puisque inspiré de Dieu, fut  écrit selon des faits imaginaires, sera démontré dans les passages qui suivent et, préalablement reprendre   ici celui dont on a déjà parlé, à savoir un extrait de l’un de ces évangiles que l’Église considère apocryphes et donc faux.

Pseudo- évangile selon Thomas

Prologue :
Moi, Thomas l'Israélite, je crois très utile de faire connaître à tous nos frères d'origine païenne, les actions de l'enfant notre Seigneur Jésus-Christ et les merveilles qu'il accomplit après qu'il fut né en notre pays :
- Quand il eut douze ans, Joseph et Marie, selon la coutume, se rendirent à Jérusalem pour la fête de Pâques. La Pâque terminée, ils s’en retournèrent chez eux. Durant le retour ils s’aperçurent que Jésus n’était pas avec eux et ils revinrent le chercher en ville.
Au troisième jour, ils le découvrirent assis dans le temple, au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous étaient attentifs et s’étonnaient qu’un enfant pût faire taire les Anciens et les docteurs du peuple.
Marie et Joseph s’étonnèrent et sa mère s’approchant de lui, dit : « Pourquoi nous as-tu fait cela, mon enfant ? Nous étions bien inquiets et nous te cherchions. » Jésus leur répondit : « Pourquoi me cherchez vous ? Ne savez-vous pas que je me dois aux affaires de mon Père ? ». Mais ses parents ne comprenaient pas ce que leur fils voulait dire. Alors ils rentrèrent tous à Nazareth et Jésus se soumis à ses parents.
Entre-temps sa mère gardait toutes ces choses dans son coeur. Et Jésus grandissait en sagesse, en âge (surprenant mais dans le texte !) et en grâce devant Dieu et les hommes –
(Si donc cet épisode est vrai et fut également rapporté par Luc, pourquoi donc ne seraient pas vrais aussi ceux qui suivent ?).
- Ce petit enfant Jésus, âgé de cinq ans, jouait, après un orage, au bord d'une rivière et ayant pris de la terre glaise, pétrit douze petits moineaux. C'était un jour de sabbat et un Juif, voyant à quoi travaillait Jésus ce jour-là, s'empressa de tout rapporter à Joseph son père. " Dis, ton fils est près de la rivière; il a pris de l'argile et il a façonné douze moineaux. Il se moque du sabbat ! " Joseph se rendit sur les lieux. Dès qu'il aperçut son fils, il le gronda: " Pourquoi te livres-tu à des activités interdites le jour du sabbat ? " Jésus frappa alors dans ses mains et cria aux moineaux " Partez ! » Les oisillons déployèrent leurs ailes et s'envolèrent en pépiant. Sidérés, les Juifs s'en allèrent conter à leurs chefs ce que Jésus avait accompli sous leurs yeux.
Cependant, le fils d'Anne le scribe, qui se trouvait là, avec Jésus, saisit une branche de saule et dispersa les eaux drainées par Jésus. Ce que voyant, Jésus se fâcha et lui dit: " Méchant ! Impie ! Insensé ! Quel mal te faisaient mes canaux et cette eau ? Eh bien maintenant, deviens comme un arbre sec, et ne porte plus ni feuille, ni racine, ni fruit. " Aussitôt l'enfant se dessécha des pieds à la tête.
Et Jésus s'en retourna chez Joseph. Les parents de l'enfant desséché vinrent ramasser leur fils, pleurant sa sa jeunesse. Ils l'apportèrent à Joseph et le blâmèrent d'avoir un fils capable de ces miracles-là.
- Une autre fois, Jésus se promenait dans le village, quand un enfant, en courant, le heurta à l'épaule.
Irrité, Jésus lui dit: " Tu ne poursuivras pas ta route. " A l'instant, l'enfant s'écroula, mort.
A cette vue, certains s'exclamèrent: " D`où sort cet enfant, dont chaque parole devient immédiatement une réalité ? "
Les parents du jeune mort allèrent se plaindre à Joseph: " Avec un fils comme le tien, tu ne dois plus rester avec nous dans le village, ou alors apprends-lui à bénir, au lieu de maudire. Car il fait mourir nos enfants. " Joseph prit son fils à part et le tança: " Qu'est-ce qui t'a pris? Ces gens souffrent, ils nous détestent et veulent nous chasser ! " Jésus répondit: " Je sais que les paroles que tu dis ne viennent pas de toi; aussi, par égard pour ta personne, me tairai-je. Mais eux recevront leur châtiment.
" Aussitôt, les plaignants furent frappés de cécité.
- Quelques jours après, Jésus jouait sur la terrasse d'une maison, quand l'un de ses petits camarades dégringola du haut du toit et se tua. L'accident mit tous les enfants en fuite. Jésus resta seul.
Les parents de la victime arrivèrent et l'accusèrent d'avoir provoqué sa chute. Et Jésus avait beau s'en défendre, ils continuaient à le rudoyer. Alors, d'un saut, Jésus fut au bas de la terrasse.
S'arrêtant devant le cadavre de l'enfant, il cria d'une voix forte: " Zénon (ainsi s'appelait-il), debout !
Et dis-le, est-ce moi qui t'ai fait tomber? " Aussitôt l'enfant se releva et dit: " Non, Seigneur, tu ne m'as pas fait tomber et tu m'as ressuscité ! " Les assistants étaient stupéfaits.
Quant aux parents de l'enfant, ils glorifièrent Dieu à cause de ce miracle et ils adorèrent Jésus.
- Un peu plus tard, un jeune homme qui coupait du bois dans le voisinage, laissa échapper sa hache qui lui entailla la plante du pied. Perdant tout son sang, il se mourait. Ce fut l'affolement. Les gens accoururent. Jésus lui aussi, arriva en hâte. Fendant la foule, il vint toucher le pied blessé et le jeune homme sur-le-champ fut guéri. Il lui dit: " Debout maintenant ! Coupe tes bûches et souviens-toi de moi ! " Et la foule qui avait été témoin de la scène l'adora, disant: " L'esprit de Dieu habite véritablement ce petit ! " (Selon une source qui
n'a pu être établie, Joseph lui avait tiré les oreilles la semaine précédente pour se faire pardonner et promit à Jésus que Marie lui préparerait des gnocchis).(pâtes)
- Lorsqu'il eut six ans, sa mère lui donna une cruche et lui demanda d'aller puiser de l'eau et de la rapporter à la maison. Mais dans la cohue, il heurta la cruche et elle se brisa. Alors Jésus étendit le manteau qu'il portait et recueillit l'eau dedans et l'apporta à sa mère. A la vue de ce miracle, elle l'embrassa et conserva en son coeur les mystères qu'elle lui voyait accomplir. (On a raconté que cette fois aussi Joseph tira les oreilles de son fils en lui disant : « Pourquoi n’as-tu pas tué la foule? C’est à cause d’elle que la cruche s’est brisée.
Tu sais, je suis menuisier et je vends des bières. ») (Cercueils)
- Peu de temps après, un nouveau maître, ami intime de Joseph, lui dit: " Amène-moi l'enfant à l'école.
Peut-être réussirai-je par la douceur à lui apprendre à lire. " Joseph lui dit: " Si tu en as le courage, frère, prends-le avec toi. " Il le prit donc avec lui, rempli de crainte et de préventions. Sans émoi, Jésus entra dans l'école, avisa un livre posé sur un pupitre, le saisit et au lieu de lire ce qu'il contenait, pris la parole selon l'Esprit saint et enseigna la Loi aux gens qui se trouvaient là à l'écouter.
Sa parole attira une foule attentive et l'on admirait la maturité de son jugement, la vivacité de ses raisonnements et l'éloquence de ce bambin. Apprenant cela, Joseph, inquiet, courut à l'école. craignant une catastrophe pour le maître (dans un épisode précédent il avait foudroyé un rabbin qui voulait lui enseigner la Loi). Or celui-ci dit à Joseph: " Mon frère, sache-le, j'avais pris cet enfant pour un élève.
Mais il déborde de grâce et de sagesse, alors, je t'en prie mon frère, ramène-le chez toi ! "
A ces mots, l'enfant lui sourit et dit: " Tu as bien parlé et tu m'as rendu un juste témoignage.
Eh bien grâce à toi le rabbin aussi que j'avais frappé sera guéri. "
Instantanément l'autre recouvra la vie. Joseph prit l'enfant et rentra chez lui.
- Plus tard, chez un voisin de Joseph, un petit enfant malade expirait. Sa mère pleurait amèrement.
Pressentant ce deuil, à ces cris affreux, Jésus se précipita. Il vit l'enfant mort, lui toucha la poitrine et dit:
" Mon tout petit, je te défends d'être mort ! Vis, et reste avec ta mère ! "
Aussitôt, le marmot ouvrit les yeux  et sourit. Jésus dit à la femme : « Prends-le, donne-lui son lait et souviens-toi de moi. »
Et Jésus s’en alla jouer avec d’autres camarades.
A quelque temps de là, il ressuscita un homme qui, en train de bâtir une maison, mourût.
Il lui prit la main et dit : « Je te le dis, homme, lève-toi, et remets toi à l’ouvrage. » Aussitôt il se leva et l’adora. Alors la foule, émerveillée, s’écria : « Cet enfant vient du ciel ! Il a déjà sauvé beaucoup de gens et il en sauvera tout au long de sa vie. »
- Les miracles et les prodiges accomplis pas Jésus-Christ pendant sa jeunesse rapportés dans l’évangile de S. Thomas sont au nombre de 19 ; le dernier, qui concerne la dispute entre les docteurs, est rapporté de façon identique dans celui de S. Luc.
L’évangile de S. Thomas, qui a était écrit pour nous informer sur la jeunesse de Jésus-Christ, se termine avec cette phrase : « En même temps Jésus-Christ grandissait de savoir, de taille et de grâce. A lui la gloire, dans les siècles et des siècles. Amen ».
Pseudo- évangile selon Mathieu.
Selon cet évangile le massacre des innocents voulu par Hérode eut lieu deux ans après la naissance de Jésus-Christ. C’est ce que presque tous les évangélistes pensaient durant le quatrième siècle, c’est à dire l’époque durant laquelle on a reconstruit la naissance de Jésus-Christ né d’une femme terraine.(terrestre)
Cette conviction nous permet de répondre à l’interrogation qui vient spontanément en lisant Mathieu (cap. II).
« Pourquoi Hérode ordonne-t-il que tous les enfants âgés de moins de deux ans doivent être tués si Jésus était né tout à l’heure ? »
Toute l’histoire des Mages et de la fuite en Egypte a lieu, selon le pseudo – Mathieu, lorsque Jésus avait déjà deux ans.
Lorsqu'ils arrivèrent dans une grotte et voulurent s'y reposer, Marie descendit de l'ânesse et s'assit, tenant Jésus sur ses genoux. Or, il y avait trois jeunes garçons qui accompagnaient Joseph et une jeune fille avec Marie (Dans certains évangiles on raconte qu’ils sont les fils de Joseph, nés d’un mariage précédent).
Voilà que soudain de la grotte sortirent de nombreux dragons, ce que voyant, les enfants poussèrent des cris de terreur. Alors Jésus, descendant des genoux de Marie, se dressa devant les dragons ; et ceux-ci l'adorèrent, puis s'en allèrent. Ainsi s'accomplissait ce qui a été dit par le prophète David : "Sur la terre, louez le Seigneur, vous dragons et tous les abîmes."
De même les lions et les léopards l'adoraient et les accompagnaient dans le désert ; partout où Marie et Joseph allaient, ils les précédaient, montrant la route et, inclinant la tête, ils adoraient Jésus.
Mais le premier jour où Marie vit des lions autour d'elle et toutes sortes de fauves, elle eut une grande frayeur. Mais l'enfant Jésus, la regardant le visage tout éclairé de joie lui dit : "Ne craignez pas, Mère ; car ce n'est point pour vous faire du mal mais pour vous servir qu'ils s'empressent autour de vous."
Et, par ces paroles, il dissipa toute frayeur de leur coeur.
Les lions faisaient route avec eux, et avec les boeufs, les ânes et les bêtes de somme qui portaient leurs bagages, et ils ne leur faisaient aucun mal ; mais ils étaient pleins de douceur parmi les brebis et les béliers, que Joseph avait amenés de Judée, et même, ils les gardaient avec lui (C’est probablement d'après cette histoire que Vittorio Messori s’est inspiré pour déclarer que Joseph était un entrepreneur et édile très riche).
Ils marchaient au milieu des loups, et ils ne craignaient rien et nul n'éprouvait de mal.
Ainsi s'accomplit ce qui avait été dit par le prophète Isaïe : "Les loups paîtront avec les agneaux, le lion et
le boeuf mangeront ensemble du fourrage." Car il y avait deux boeufs et un chariot pour transporter les objets usuels et c'étaient les lions qui les gardaient sur leur route.
Après plusieurs épisodes (tout aussi extravagants les uns que les autres) ils arrivèrent et restèrent en Egypte, vivant des prodiges pareillement grotesques, jusqu’au moment de leur retour en Palestine et leur installation d'abord à Nazareth, ensuite à Cafarnao. Les épisodes de l’enfance de Jésus que le Pseudo-Matthieu a racontés sont au nombre de soixante-deux. Après la lecture de tous les épisodes, la seule conclusion qui nous vient est : « Comment la crédulité de l’homme a-t-elle put tomber si bas ? »
Le pseudo-évangile de Matthieu, ainsi appelé par l’Eglise pour le distinguer du canonique, termine avec ce passage : « Lorsque Joseph allait à un banquet avec ses fils Jacques, Joseph, Juda et Siméon et ses deux filles, Marie, sa soeur Marie (fille de Cleofa que le Seigneur avait accordée à son père Cleofa et à sa mère Anne vu qu’ils avaient voué Marie, mère du Christ, au Seigneur. Cette Marie fut ainsi appelée pour consoler ses parents de la perte de la mère de Jésus) et Jésus se rendaient avec eux».
C’est dans cette confusion de naissances, mariages et fraternités qu’il y a le piège de la reconstitution de la vie de Jésus avec celle de Jean de Gamala, fils de Juda le Galilée. Mais cela est une autre histoire.
Ces frères et ces soeurs respectaient Jésus et l’adoraient et prenaient sa vie en exemple.
Et lorsque Jésus dormait, le jour comme la nuit, la lumière de Dieu resplendissait sur lui.
A lui la gloire, dans les siècles des siècles. Amen. Amen. 
Evangile arabe syriaque de l’enfance de Jésus
Incipit.
Au nom du père et du Fils et du Saint Esprit, Dieu unique.
Avec l’aide et la faveur du Souverain Nume on commence à écrire le livre des miracles du Maître, Seigneur
et notre Sauveur, Jésus-Christ, livre qui s’appelle « Evangile de l’enfance », dans la paix du Seigneur, amen.
Nous avons trouvé le passage qui suit dans le livre de Joseph, le pontife qui vivait aux temps du Christ et qui, comme on le dit, il s’agissait de Caifa. Il écrit que Jésus commença a parler dès sa naissance et qu’il disait à sa mère Marie : « Je suis Jésus-Christ, fils de Dieu, le Logos, et tu m’as engendré comme a dit l’ange Gabriel ; et mon Père m’a envoyé pour sauver le monde ».
(En l’année 309, à l’époque d’Alexandre)

L'empereur Auguste décréta que chacun devait s’enregistrer dans sa ville. Joseph se leva, il prit Marie, son épouse avec lui et partit de Jérusalem pour Bethléem pour se faire enregistrer... (ce récit sur la naissance de Jésus est accompagné d'historiettes comportant mille absurdités et extravagances parmi lesquelles on relèvra celle de l’intervention d’une vieille malade qui guérira en voyant Jésus-Christ et les bergers allumant des feux et « faisant la fête » avec des milliers d’anges qui chantent et jouent en louant le Seigneur.
Dans cet évangile on raconte que la circoncision, qui devait avoir lieu huit jours après la naissance au temple, fut exécutée dans la crèche et qu’on donna à la vieille malade le reste de la circoncision : « Cette vieille prit le morceau de peau, d’autres disent qu’elle pris le cordon ombilical, et qu’elle le posa dans une ampoule avec de l’huile de nard. Elle avait un fils qui préparait les parfums et, lorsqu’elle lui donna l’ampoule, elle lui dit :
 -ne vends pas cette ampoule d’huile, même si on t’offre trois cent deniers !-
C’est " l’ampoule qu’acheta Marie la pêcheuse et qu’elle versa sur la tête et sur les pieds de notre Seigneur Jésus-Christ, en l’essuyant avec ses cheveux" (On relève le verbe « acheta » lequel se rapporte à un fait qui va avoir lieu 33 ans plus tard). Après dix jours, on emmena Jésus à Jérusalem, et au quarantième jour
on le conduisit au Temple pour le consacrer à Dieu, étant le premier-né.
Mais lorsque Jésus naquit à Bethléem en Judée, à l’époque du roi Hérode, des Mages venant d'Orient à Jérusalem, comme l'avait prophétisé Zarathoustra, ils apportèrent des cadeaux : or, encens et myrrhe.
Alors Sainte Marie offrit aux Mages un bout des langes qui entouraient Jésus et ils les acceptèrent avec grande reconnaissance.
Outre la montagne de sornettes racontées dans ces miracles, bouts de langes offerts aux Mages,  événements absurdes et autres rencontres qu’ils vécurent durant la fuite en Egypte, Marie opèrant quelques guérisons avec l’eau utilisée pour laver Jésus-Christ, on passera aux miracles réalisés durant l’enfance, objet de ce chapitre.
Un jour le Seigneur Jésus, qui se baladait et jouait avec des enfants, passa devant l’atelier d’un teinturier qui s’appelait Salem. Il avait dans l’atelier beaucoup de vêtements à teinter.
Jésus entra dans l’atelier, il prit tous les vêtements et il les mit dans un bac plein de couleur bleue.
Salem arriva et, voyant tous les vêtements abîmés, commença à crier et à pester contre le Seigneur Jésus
en disant : « qu’est-ce que tu m’as fait, fils de Marie ? Tu m’as déshonoré devant tous les citoyens !
Chacun d’eux voulait la couleur qu’il avait choisie mais tu as tout abîmé !
Le Seigneur Jésus répondit : « je changerai la couleur de n’importe quel vêtement tu voudras ».
Et soudainement il commença à enlever les vêtements du bac en changeant la couleur que voulait Salem, jusqu’à ce que tous soient enlevés.
En voyant ce miracle les Juifs l’adorèrent.
(Compte tenu qu'à chacun de ces miracles on donne un sens symbolique, je m’attends à des objections auxquelles je ne répondrai que si elles sont faites par des ministres du culte catholique et non aux personnes qui n’ont rien à voir avec le procès que je mène contre l’Eglise).
Joseph amenait avec lui le Seigneur Jésus, en se promenant dans la ville : en effet, vu qu’il était menuisier, les habitants l’appelaient pour construire des portes, des chaise et des armoires.
Et le Seigneur Jésus était toujours avec lui, n’importe où il allait.
Chaque fois que Joseph devait faire devenir un morceau de bois plus long ou plus court, ou bien plus épais ou plus mince, le Seigneur Jésus touchait ce morceau qui devenait comme Joseph le voulait.
En effet Joseph n’était pas un bon menuisier.
(On plaindra le pauvre Joseph qui, après avoir raconté les trahisons qu’il avait subies, voit ici mise en cause sa compétence d’artisan!).
Dans le mois de Adar, Jésus rassembla autour de lui les enfants comme s’il était un roi.
Ils enlevèrent les manteaux et les étendirent par terre pour permettre à Jésus de s’asseoir.
Ils lui remirent ensuite une couronne de fleurs et se placèrent devant lui et à ses côtés, comme des courtisans avec leur roi.
Les enfants arrêtaient tous ceux qui passaient par ce chemin en leur disant : « viens ici, tu dois adorer ton roi. Après tu pourras continuer ton chemin ».

Mais peu après des hommes qui portaient un enfant s’approchèrent. Cet enfant avait été piqué par une vipère. Alors Jésus se fit accompagner là où le serpent avait piqué l’enfant et demanda à la vipère de sortir
de sa cachette. Lorsqu'elle sorti, il lui ordonna : « Tu dois sucer tout le poison que tu as inoculé à cet enfant » et le serpent suça le poison. Alors Jésus maudit la vipère qui mourut à l’instant. Puisque l’enfant, même s’il avait été sauvé, commençât à pleurer, Jésus lui dit : « Ne pleure pas puisque bientôt tu seras mon disciple ».Cet enfant était Simon le cananéen, celui qui est mentionné dans l’évangile.
(Il faut noter que le nom de « cananéen » que l’on attribue à Simon dans les évangiles canoniques est une transformation opérée pas les faussaires pour faire disparaître le sens de "qananite", qui signifie « guerrier zélote », vrai nom qu’on avait donné à Simon, puisqu'il appartenait à des révolutionnaires « boanerghes » qui suivaient Jean de Gamala, fils de Juda le Galilée (voir « La Fable du Christ » www.luigicascioli.it ).
Les miracles et les prodiges attribués à Jésus durant son enfance dans l’évangile Syrico-arabe sont plus ou moins au nombre de trente. Ceux qu’on n’a pas rapportés, on les laissera à la méditation de S. Ignazio de Loyola avec ceux qui se trouvent dans les autres évangiles, tel celui d’origine arménienne que je cite sans l’examiner, car l'on sait la folie des personnes qui les ont écrits.
On peut imaginer, sans les lire, les sottises qu'ils contiennent.
Evangile du Ghetto
Cet évangile refuse toute intervention divine pour ce qui concerne la conception de Jésus ; il exprime selon des concepts judaïques, les causes pour lesquelles Jésus est devenu un grand personnage dans le monde de la magie. Même s’il n’est pas chrétien, il mérite en tout cas d’être cité parce qu’il nous donne la possibilité de connaître la falsification opérée par les pères de l’Eglise durant le III, IV et V siècle pour construire la vie
de Jésus, celle de Marie et de Joseph, son chaste époux.
Les miracles et les prodiges opérés par les Toledoth (livres hébraïques qui se réfèrent à la vie de Jésus)
ont le but de démontrer que l’intelligence et le capacités thaumaturgiques du Christ étaient dues, selon une conviction rabbinique, à une magie diabolique qu’il possédait, étant un bâtard, fils d’une femme qui avait ses règles. Les Toledoth, même si elles ont été écrites tardivement (durant le premier millénaire) ont été tirées des arguments que la patristique discutait sur la figure de Jésus durant la période où les évangiles ont été rédigés.
Cela confirme qu’il y eut des discussions sur les pouvoirs magiques, quelques uns diaboliques, de Jésus,
évoqués dans l’évangile de Saint Matthieu où les Farisés disent que Jésus chasse les démons au nom de Belzebul (12,24), et également dans les évangiles de Luc dans lesquels il est dit que les habitants de Gérasa, après avoir vu Jésus chasser les démons d’un homme eurent la conviction qu’il était lui-même possédé,
chassèrent Jésus du pays (Lc 8, 37 – Mc 5, 17).
Si l’on considère que l’histoire de Jésus commence par une trahison, voulue ou non par Marie selon les différentes versions (Elena, Uldrigus, Slava, Italiana), on peut démontrer que les évangiles des Toledoth, même s’ils sont fantastiques et tendancieux, sont en tout cas plus acceptables que les évangiles chrétiens qui, se basant sur une absurde fécondation divine, doivent donc être rejetés a priori par la raison et le bon sens.

Luigi Cascioli

 

 

Grâce à un irréprochable service bancaire et postal, la première édition de «La fable de Christ» a été complètement vendue dans le respect de la plus parfaite exécution des envois.

© Luigi Cascioli