Un
prêtre défroqué, converti à l'athéisme, ridiculise le
catholicisme en démontrant l'absurdité de ses dogmes.
Prenant
comme motif la fermeture par le Vatican de cinq sites
internet italiens blasphématoires, moi, Luigi Cascioli,
ai commencé aujourd'hui, avec cette présente lettre
envoyée à l'Osservatore Romano, la guerre que j'avais
déjà annoncée avec mon livre-dénonciation " La Fable
du Christ ".
Considérant inutile de continuer avec une lutte basée
sur des argumentations théoriques doctrinales, j'ai
décidé d'attaquer l'Église Catholique en retournant
contre elle-même, sous la forme la plus réaliste et
pratique, les mêmes armes dont elle se sert pour imposer
son imposture comme le sont ses sacrements, dans ce
cas-ci l'Eucharistie et le Sacerdoce.
Pour
comprendre la nature de la bombe à laquelle je me réfère,
une bombe confectionnée avec l'aide d'un ex-prêtre dont
les généralités seront révélées au moment opportun,
une brève explication sur ce qu'est le Sacerdoce (ou
prêtrise) et l'Eucharistie est nécessaire.
Contrairement aux Hébreux et aux Païens qui considèrent
le Sacerdoce comme une charge révocable car, pouvant
s'acquérir par hérédité ou par appropriation personnelle,
ils le font dépendre d'une décision humaine ; les Catholiques,
au contraire, le font dépendre d'un appel divin (vocation),
et il assume un caractère éternel.
" Nul ne peut s'approprier ce nom (prêtre), mais seulement
celui-ci qui est appelé par Dieu ". (Hébreux V-4).
Comme preuves pour démontrer que les prêtres catholiques
sont élus directement par Dieu pour conduire leur ministère,
l'Église propose les extraits des évangiles qui démontrent
comment les apôtres devinrent tels non pas par leur
propre décision mais par un appel direct de Jésus :
''Alors qu'il marchait le long de la mer de Galilée,
Jésus vit deux frères, André et Simon, qui jetaient
les filets à la mer, puisqu'ils étaient des pêcheurs.
Et il leur dit : " Suivez-moi, parce que moi je vous
ai choisis parmi tous pour vous faire pêcheurs d'hommes
(pêcheurs d'hommes dans le sens de prêtres). Et eux,
laissant les filets, le suivirent. Continuant à marcher,
il vit aussi sur la barque Jacques de Zebedeo et son
frère Jean qui réparaient les filets. Il les appela.
Et eux, laissant leur père Zebedeo sur la barque avec
les garçons, le suivirent ". Et ainsi de suite, marchant
et regardant à droite et à gauche, suivant son flair
divin de sélectionneur de sacerdoces, il choisit et
appela à sa suite les douze qui, après un apprentissage
de trois ans, devinrent, grâce à la descente du Saint
Esprit, prêtres pour l'éternité d'après l'ordre d'un
certain Melchisédech qui dans la Bible nous est présenté
comme le premier prêtre de Dieu tout puissant, et qui,
en tant que précurseur de l'institution du sacrement
de l'Eucharistie, offrit à Abraham un morceau de pain
et un verre de vin.
La formule qui en effet scelle le pacte d'alliance entre
le prêtre et Dieu au moment de l'investiture est : Tu
es prêtre pour l'éternité d'après l'ordre de Melchisédech
".
(A titre d'information je précise que l'extrait concernant
Melchisédech fut rajouté à la Bible entre le IV et le
V siècle par les faussaires chrétiens pour libérer le
Christianisme de toute dépendance envers Aaron, frère
de Moïse, fondateur du sacerdoce hébraïque).
Qu'est-ce
en réalité que le sacerdoce d'après la théologie catholique
? Le sacerdoce catholique est un pacte basé sur la réciprocité
d'une fidélité, stipulé entre un homme choisi par Dieu
et Dieu lui-même, dans lequel les contractants se promettent,
le premier d'accomplir sa mission sacerdotale dans le
respect de la morale évangélique et le second de garantir
pour l'éternité la Grâce indispensable pour accomplir
sa mission sacerdotale.
À la demande qui à ce moment-là se pose naturellement
: " Comment l'Église peut-elle parler d'éternité dans
le sacerdoce alors que nombreux sont les prêtres qui
abandonnent l'habit ecclésiastique soit pour embrasser
la vie laïque, pour suivre une autre religion, ou même
à la suite d'une conversion à l'athéisme par un rejet
ou perte de la foi ? "
Et bien, répond l'Église, quelle que soit la cause pour
laquelle un prêtre rompt le contrat stipulé avec Dieu,
il restera toujours et malgré cela un prêtre pour l'éternité
" secundum ordinem Melchisedech " car d'après ce qu'a
dit Jésus dans les Évangiles, c'est-à-dire que l'homme
ne peut dénouer sur la terre ce qui fut lié dans les
cieux, ce n'est pas la parole humaine, souvent infidèle,
qui décide de la validité de l'alliance mais seulement
celle de Dieu, qui reste immuable pour l'éternité.
Ce concept théologique confirmé par Saint-Paul, pilier
du christianisme, dans la première lettre à Timothée
(IV-14) : " La grâce que l'évêque confère au prêtre
lors de l'investiture ne sera pas perdue, même si reniée,
pouvant se raviver pour reporter sur la juste route
celui qui l'a perdue ", et répétée et confirmée par
Saint-Augustin : " Le Sacerdoce est une investiture
sacrée, permanente et tellement indélébile qu'elle reste
dans l'âme pour toujours comme scellée", est continuellement
validé dans les textes sacrés comme dans I Timothée
(V/14) et dans II Timothée (6-7). Et je ne puis qu'être
d'accord avec l'Église (c'est la première fois que cela
m'arrive), que " L'ordination sacrée, ou investiture
du sacerdoce, qui s'accomplit avec des paroles et des
signes externes, n'est pas un simple rite d'élection
des ministres de la parole et des sacrements ; encore
moins une invention humaine, mais un vrai sacrement
institué par le Christ pour l'attribution de la grâce
qui, en infusant le caractère de l'Esprit Saint, empêche
le prêtre de redevenir laïque, même si à cause de différends,
il est réduit par l'Église à la condition de laïque
(défroqué). "
L'athéisme
d'un prêtre n'annule pas le Sacerdoce
Si
l'athéisme n'annule pas le sacerdoce, de quels moyens
dispose donc l'Église pour se défendre d'un défroqué
qui, ne croyant plus aux sacrements, pourrait agir contre
elle par le moyen de formes profanatrices visant à démontrer
l'absurdité des dites " vérités théologiques " comme,
par exemple, donner à manger aux chiens du pain (sacerdoce
éternel) précédemment transformé en corps de Christ
? Pratiquement aucun. Les seules armes dont dispose
l'Église, qui sont l'excommunication et la suspension
a divinis, sont absolument inefficaces contre les éventuelles
représailles qu'un prêtre pourrait faire contre elle.
Excommunication
et suspension a divinis
"
L'excommunication est une censure qui exclut de jouir
des droits et des bénéfices spirituels et temporels
dérivant de la communion des fidèles ".
Qu'est-ce que la communion des fidèles ?
La communion des fidèles est représentée par la jouissance
des droits et des bénéfices spirituels et temporels
dérivant de l'appartenance à l'Église en tant que société
externe et visible, comme par exemple recevoir la communion,
se confesser, participer aux rites religieux, assumer
des charges ecclésiastiques, recevoir la retraite de
la Sainte Mère Église, organiser des oratoires et des
cercles chrétiens, etc. Ceux-ci sont tous des privilèges
qui n'ont rien à voir avec l'autre essence de l'Église
représenté par la Communion des Saints.
Qu'est-ce la communion des Saints ?
La communion des Saints, représentant tout ce qui est
intérieur, est la partie spirituelle de l'Église qui,
fondée sur la foi, rend tous les fidèles, vivants et
défunts, unis entre eux en Jésus Christ leur seigneur,
et rend participants des biens spirituels les uns des
autres.
Afin d'expliquer la différence existant entre la Communion
des Fidèles et la Communion des Saints prenons comme
exemple un rubis. Le travail de la pierre, déterminé
par l'homme, est la Communion des Fidèles, et la couleur
rouge intrinsèque à sa composition atomique, est la
Communion des Saints.
L'exclusion de la Communion des Fidèles, ayant donc
seulement un effet extérieur comme par exemple l'interdiction
aux rites religieux, ne peut par conséquent empêcher
un défroqué, si jamais il le voulait, de se servir (même
en commettant un sacrilège aux yeux de l'Église) des
facultés qui lui ont été concédées par le Saint-Esprit
- comme la célébration de l'Eucharistie et l'absolution
des pêchés -, soit par cette Grâce qui reste en lui
perpétuelle comme une marque indélébile (couleur rouge
du rubis). Et tout ceci est tellement vrai que l'Église
reconnaît qu'un défroqué, même si interdit de confession
en tant qu'excommunié et suspendu a divinis, peut absoudre
les pêchés aux moribonds au cas où il serait témoin
d'un accident de la route.
l'Église fut obligée de rendre indépendante la figure
du sacerdoce de la figure humaine lorsque, à la suite
du comportement immoral et souvent athée des prêtres,
les fidèles se demandèrent si les sacrements célébrés
dans l'état de pêché ou d'athéisme pouvaient être considérés
valables. La confirmation de la validité du sacerdoce
quel que soit le comportement de l'homme, déclaré par
le Concile du Latran, reçut un forte opposition de la
part de ceux qui, voyant en elle les graves dangers
que cette décision pouvait apporter au Christianisme
en niant toute raison au sacerdoce chrétien, réagirent
en confondant dans la même personne les deux figures
(protestants).
l'Église, ainsi obligée à chevaucher le tigre pour garantir
aux fidèles que les consécrations resteront valides
même si effectuées par un prêtre en état de pêché et
d'athéisme, essaie de faire face à cette grave lacune
qui la rend pratiquement impuissante envers toute forme
de rétorsion qui surgirait de prêtres défroqués, en
disant : " L'exclusion de la communion des fidèles ne
produit pas seulement un effet purement extérieur, mais
aussi intérieur, car il oblige la conscience ".
Mais
dites-moi, vous théologiens de l'Église catholique,
à part le fait que se confier à la conscience des défroqués
est un signe évident de faiblesse, de quelle conscience
parlez-vous donc ? De celle de l'athée ou du croyant
? Quelle signification peut avoir cet appel à la conscience
alors que chacun la ressent selon sa propre moralité
et ses propres convictions ? Et si, à ce moment-là,
nous devons parler de moralité, je doute fortement que
l'Église ait beaucoup d'arguments pour défendre la sienne
!
D'ailleurs si l'Église devait reconnaître nulles toutes
les consécrations qui ont été et sont encore célébrées
par un clergé athée, bien peu résulteraient valides
puisqu'au moins le 80 % des prêtres ne croit pas en
Dieu. Il suffit de rappeler les Papes Léon X et Paul
III qui se déclarèrent mécréants en niant l'existence
de Jésus, Monseigneur Prosper Alfaric qui déclara dans
son livre avoir célébré la messe dans un état de parfait
athéisme, le curé d'Etrepigny (FR), Jean Meslier, mort
en 1733, qui dans son testament ouvert après la mort,
demandait pardon à ses paroissiens pour les avoir induits
à croire pendant de nombreuses années aux mensonges
de la religion chrétienne par peur du bûcher, et tant
d'autres qui ont déclaré leur athéisme en plein milieu
de leurs fonctions sacerdotales.
Quelle autre vertu peut être plus digne d'éloges que
le courage d'un défroqué qui, ayant compris votre imposture
et votre immoralité, utilise les pouvoirs que vous lui
avez donnés afin de vous combattre avec vos propres
armes ?
Plus l'on vous étudie et l'on vous connaît et plus votre
fragilité apparaît évidente. Le seul fait d'avoir uni
en une seule identité la figure transcendantale de Dieu
avec celle, humaine, de Jésus-Christ, démontre votre
superficialité théologique et votre faiblesse. Dogme
que vous avez défendu non pas avec la logique et la
raison, comme cela devrait être le cas pour les idéologies
dignes de ce nom, mais avec le plagiat et la violence
des massacres et des bûchers, et que vous continuez
à défendre avec le chantage et les représailles. Le
dernier en date étant la fermeture de cinq sites internet
opposés à vous. C'est la goutte qui fait déborder le
vase, et je suis maintenant déterminé à vous détruire.
Quant à mon ami le défroqué (dont le nom sera révélé
au moment opportun) qui a accepté, avec enthousiasme,
d'utiliser la Grâce éternelle et indélébile reçue par
votre Saint-Esprit, pour s'unir à moi afin de mettre
fin à votre communion des fidèles dont les énormes richesses
économiques et dont la puissance politique ne sont pas
pour nous un motif de soumission ni de crainte mais
au contraire de détermination et d'encouragement au
point de vous envoyer, le plus résolus du monde, l'ultimatum
suivant : " Au premier écho d'une quelconque répression
ou censure effectuée par vos soins sur des sites internet
opposés à vous, ne serait-ce que de simples boycottages,
commencera la transformation de vin en sang du Christ,
mais je me réfère à des barils, des tonneaux, des millions
d'hectolitres de vin, et les lieux où s'opérera la "
transubstantiation" vous seront communiqués via des
e-mail qui seront simultanément envoyés à des milliers
de citoyens, d'organisations publiques et privées, y
compris la presse et les mass-médias, afin que tout
le monde l'apprenne ".
Je suis vraiment curieux de voir comment votre puissance
économique et politique, représentée par la Communion
des Fidèles, pourrait réussir à sauver la fantomatique
Communion des Saints, lorsque les transsubstantiations
auront un débit industriel et que le vin, transformé
en sang de Jésus-Christ (votre héros n'ayant en réalité
jamais existé), sera mis en vente à deux Euros le litre.
Un prêtre auquel je touchai mot il y a quelque temps
sur cette éventualité, après avoir pâli de terreur,
me répondit que seule une personne privée de conscience
pourrait accomplir un tel sacrilège. Et bien, si la
conscience est l'évaluation morale de nos propres actions,
entendue comme critère suprême de la moralité, comment
osez-vous, dynastie de criminels, juger les consciences
autrui ? Comment pouvez-vous, falsificateurs de documents
et ennemis à tout principe de justice, nous obliger
à respecter vos utopies et vos absurdités, à nous faire
croire que la magie puisse transformer la nature de
la matière, comme dans notre cas le vin et le pain,
en le corps d'un individu qui n'a jamais existé ?
Ma conscience d'athée et donc d'être doué de raison,
qui veut libérer l'humanité de vos abus, se fiche éperdument
de vos préceptes, et m'oblige à agir de la façon la
plus résolue et définitive pour détruire votre communion
des saints, qui vous a tellement servi pour rendre impudemment
puissant votre impérialisme, ou de la façon dont vous
l'appelez communion des fidèles, en dérobant, en pillant
et violentant les masses devenues succubes par la terreur
de vos massacres, de vos génocides, de vos chantages
et de vos rétorsions.
La guerre est désormais ouverte et déclarée. D'un coté
vous avec votre conscience et vos communions de fidèles
et de saints, et de l'autre moi avec ma conscience,
mon livre " LA FABLE DE CHRIST " et la communion des
martyrs représentée par toutes vos victimes du passé,
comme les juifs, les musulmans, les hérétiques et les
sorcières auxquels s'unissent les victimes du présent
qui sont quotidiennement tuées par votre obscurantisme
générateur de faim et de maladies. Toutes des victimes
auxquelles je me joins pour crier avec elles : " Que
vous soyez maudits ! "
Luigi Cascioli de Bagnoregio, patrie du docteur séraphique
S. Bonaventura
=========================
LA
SAINTE INQUISITION
Suit
la liste des victimes de l'Église Catholique qui se
sont unies à nous dans la lutte que nous sommes en train
de conduire contre leurs bourreaux.
Ceux-ci sont les noms qui bientôt remplaceront, sur
les plaques commémoratives situées sur les routes et
sur les places, ceux des nombreux criminels qu'un impérialisme
basé sur l'imposture nous a obligés à honorer comme
des saints.
L'Inquisition,
déclarée Sainte par la Sainte Église Romaine comme l'ont
été les Croisades, même si dans les faits elle existait
déjà au début de l'an 1000, fut officiellement instaurée
sous le Pape Grégoire IX en 1215 lorsqu'elle fut confiée
à l'ordre des dominicains fondé par Domenico de Guzman,
sanctifié par l'Église, qui persécuta les hérétiques
et les sorcières avec un cynisme tel qu'il est entré
dans l'histoire comme un des plus sanguinaires bourreaux
de tous les temps.
Quelques
notes explicatives
Hérétique
: était considéré hérétique quiconque avec des écrits
ou avec des paroles s'opposait aux règles dictées par
l'Église
Abjuration : l'abjuration était la rétractation de ses
propres convictions, presque toujours obtenue sous la
torture, qu'un hérétique écrivait sous forme solennelle
face au conseil de l'inquisition. Les abjurations auxquelles
était soumis un hérétique étaient toujours deux car
à la première devait suivre, de par loi, une seconde
de confirmation. Normalement le temps qui passait entre
les deux abjurations était d'un an.
L'hérétique qui refusait de signer la seconde abjuration
était considéré relaps, c'est-à-dire " hérétique irréductible
" et comme tel brûlé vif.
Les
arguments qui davantage déterminèrent les hérésies furent
la Sainte Trinité, la virginité de la Madone et son
attribution de mère de Jésus. Chose qui fut fortement
contestée par les croyants qui, continuant à soutenir
ce qui avait été affirmé lors des premiers siècles de
l'Église par un grand nombre des théologiens, tenaient
pour impossible que Dieu ait pu concéder un tel privilège
à une femme qu'ils considéraient un être impur, au point
de lui nier l'existence de l'âme...
L'autre motif qui désignait les hérétiques furent les
contestations qui étaient adressées à l'église pour
sa luxure et son avidité.
Parmi
les innombrables victimes de l'Église durant la période
précédant la venue de l'Inquisition instituée par Innocent
III, restées malheureusement pour la plupart anonymes
à cause du manque de documents, s'élève la figure de
Arnaldo de Brescia, brûlé vif en 1155 sous le pontificat
de Adrien IV.
Les papes qui suivirent Adrien IV (1154-1159), en promettant
les mêmes indulgences réservées aux croisades à ceux
qui auraient poursuivi les hérétiques, poussèrent les
catholiques à effectuer de vrais massacres comme ceux
voulus par Innocent III qui utilisa les milices de Simon
de Monfort pour détruire de villes entières, comme Carcassonne,
Toulouse, Béziers, parce que les habitants avaient refusé
de consigner les adeptes de Valdo (Vaudois). Seulement
à Béziers plus de 7.000 habitants furent massacrés.
Les milices catholiques entrèrent dans ces villes et
sans se soucier de sélectionner les hérétiques de ceux
qui ne l'étaient pas, effectuèrent les massacres en
criant : " Tuez-les tous car Dieu saura reconnaître
les siens ! ".
Il faut rappeler qu'Innocent III lors de sa dernière
année de pontificat fit voter par le Concile du Latran
IV une loi qui obligeait les juifs à s'habiller en jaune
afin qu'ils puissent être soumis au mépris public.
Sous le Pape Innocent IV, successeur de Innocent III,
les lois inquisitoires furent confirmées et aggravées.
Quiconque aurait été déclaré hérétique, était automatiquement
emprisonné et condamné à mort avec la confiscation des
biens s'il n'avait pas abjuré. En conséquence de cette
loi qui considérait la confiscation des biens, les fils
furent portés à l'infamie d'accuser ses parents d'hérésie
afin de sauver les propriétés dont ils étaient les héritiers.
Des centaines de procès finissant avec des condamnations
à mort, le seul qui nous est parvenu est celui contre
Paolo Gioacchino dei Rusconi qui fut torturé et brûlé
vif en tant que relaps.
Les
noms des martyrs, cités ci-après, lors des divers pontificats
qui se succédèrent, ayant été tirés des peu documents
restés, ne sont qu'une petite partie des nombreux qui
furent en réalité tués par la Sainte Mère Église
—
Pape Clément V
Fra
Dolcino, nullement intimidé par les menaces de l'Inquisition,
se jeta contre Clément V en l'accusant d'immoralité.
Réduit en lambeaux, son corps fut brûlé au bûcher. 13
mars 1307
Sœur Margherita et Frère Longino avec 1080 autres adeptes
de l'hérétique Dolcino, brûlés au bûcher. 1307
Suppression des templiers avec des massacres de masse
avec " des tortures inimaginables " car accusés d'hérésie.
Molay, Grand Maître, fut brûlé vif à Paris après des
années d'atroces tortures.
—
Pape Benoît XII (sanctifié)
Francesco
da Pistoia, Lorenzo Gherardi, Bartolomeo Greco, Bartolomeo
da Bucciano, Antonio Bevilacqua et dix autres moines
Franciscains, brûlés vifs pour avoir prêché la pauvreté
du Christ - Venise 1337.
Même sort à Parme pour Donna Olimpia elle aussi parce
qu'elle était adepte de S.Francesco.
—
Pape Clément VI
Des
milliers de victimes de l'Inquisition desquelles nous
sont parvenus seulement les procès de :
Francesco Stabili, appelé Cecco d'Ascoli. Il fut brûlé
vif pour avoir dit, à propos des tentations de Jésus,
qu'il n'est pas possible de voir toute la Terre du haut
d'une montagne aussi haute qu'elle soit, comme cela
était affirmé par l'évangile.
Pietro d'Albano, médecin, brûlé vif parce qu'accusé
de sorcellerie.
Domenico Savi condamné au bûcher en tant qu'hérétique
pour avoir érigé un hôpital sans la bénédiction de l'Église
—
Pape Innocent VI
Parmi
les nombreuses victimes de la Sainte Mère Église il
faut rappeler les moines Pietro da Novara, Bernardo
da Sicilia, Fra Tommaso évêque d'Aquino et Francesco
Marchesino évêque de Trivento accusés d'appartenir aux
petits frères de S. Francesco. Torturés et brûlés vifs.
—
Pape Grégoire XI
Des
villes entières furent le théâtre de massacres parce
qu'elles avaient hébergé des hérétiques. Sur les places
de Florence, Venise, Rome et Ferrara les bûchers s'allumaient
continuellement.
Belramo Agosti, humble cordonnier, torturé et brûlé
vif pour avoir dit un blasphème durant une partie des
cartes : 5 juin 1382.
Menelao Santori parce qu'il cohabitait avec deux femmes
: 10 octobre 1387.
Lorenzo de Bologna obligé sous la torture à confesser
avoir volé un ciboire. Rendu moribond par les tortures,
il fut accompagné au bûcher à coups de fouet. 1 novembre
1388.
—
Pape Grégoire XII
Après
la période de trêve passée sous Urbain VI, avec Grégoire
XII les massacres et les bûchers recommencent de façon
extrême et impitoyable. La ville qui fut particulièrement
touchée fut Pise. Un certain jeune homme du nom d' Andreani
fut torturé et brûlé vif avec sa femme et sa fille parce
qu'il avait osé se moquer des Pères Conciliaires. Les
cardinaux appartenant au concile assistèrent nombreux
aux exécutions pour le plaisir de le voir mourir uni
à sa famille celui qu'ils " avaient condamné seulement
pour un sentiment de vengeance ", 1413.
Jean Hus et Gerolamo da Praga abattus et brûlés pour
avoir dit que la morale de l'évangile interdit aux religieux
de posséder des biens matériels. 1414.
—
Pape Eugène IV
Jeanne
d'Arc, brûlée vive accusée de sorcellerie (1431).
Merenda et Matteo, deux hommes du peuple, brûlés vifs
par l'Inquisition pour rendre une faveur aux familles
des Colonna et des Savelli dont ils avaient mal parlé.
De continuels massacres en Bohème contre les Ussidi
(adeptes de Jean Hus), pour les remontrances faites
à la suite de l'homicide de leur maître. Un des massacres
fut effectué en faisant entrer les Ussidi dans une grange
à laquelle ils mirent le feu après avoir fermé la porte.
Le fait fut ainsi commenté par un écrivain catholique
: " Dès leur entrée, on ferma les portes et l'on mit
le feu ; et c'est ainsi que cette marmaille, ce refus
de la race humaine, après avoir commis de nombreux délits,
paya finalement dans les flammes la peine de son mépris
pour la religion ".
Mais
le pire viendra lorsque l'Église devra se défendre de
la venue de la Renaissance.
—
Pape Sixte IV (Pour connaître l'immoralité de ces papes
consulter le site Sexe et Christianisme écrit en anglais,
français et italien).
En
Espagne brilla pour sa cruauté le dominicain Thomas
de Torquemada qui, en confisquant les biens des accusés
d'hérésie et de sorcellerie, était arrivé à accumuler
tellement de richesses qu'il fut craint par le Pape
même qui l'obligea à lui verser la moitié du butin.
Lorsque celui-ci arrivait dans une région comme inquisiteur,
la population fuyait en masse en laissant tout entre
ses mains.
Dans l'impossibilité de citer toutes les victimes de
Torquemada je me limiterai à dire qu'en 18 années de
son inquisition il y eut :
800.000 juifs exiliés d'Espagne, avec confiscation des
biens, sous peine de mort s'ils étaient restés.
10.200 brûlés vifs.
6.860 cadavres exhumés afin d'être brûlés sur le bûcher
à la suite de procès (tous terminés avec la confiscation
des biens) célébrés " post-mortem " (après la mort).
97.000 condamnés à la prison à perpétuité avec confiscation
des propriétés.
Et alors que Torquemada agissait en Espagne, à Rome
l'inquisition allumait des bûchers sur toutes les places
pour brûler les hérétiques dont les patrimoines étaient
automatiquement réquisitionnés pour le compte du Pape
par la confrérie des San Giovanni Decollato.
—
Pape Alexandre VI
Gerolamo
Savonarola brûlé vif sur la place de la Signoria à Florence.
23 mai 1498 avec deux de ses disciples Domenico Da Pescia
et Silvestro da Firenze.
Trois juifs brûles vifs à Campo dei Fiori à Rome - 13
janvier 1498.
Gentile Cimeli, accusée de sorcellerie brûlée vive à
Campo dei Fiori - 14 juillet 1498.
Marcello da Fiorentino brûlé vif sur la place Saint-Pierre
- 29 juillet 1498.
—
Pape Jules II
4
femmes jugées et exécutées pour sorcellerie à Cavalese
(Trento) - 1505.
Diego Portoghese pendu pour hérésie - 14 octobre 1606.
30 personnes brûlées vives à Logroño (Espagne) pour
sorcellerie.
Fra Agostino Grimaldi jugé et exécuté pour hérésie -
6 août 1606.
15 citoyens romains massacrés par les gardes suisses
pour hérésie - 1513.
Orazio et Giacomo di Riffredo, jugés et exécutés pour
hérésie - 30 avril 1513.
—
Pape Léon X (Le Pape qui a déclaré la non-existence
de Christ).
30
femmes accusées de sorcellerie brûlées vives à Bormio
- 1514.
Martino Jacopo jugé et exécuté pour hérésie à Vercelli
- 18 février 1517.
80 femmes brûlées vives dans la Valcamonica pour sorcellerie
- 1518.
5 hérétiques brûlés vifs à Brescia - 30 avril 1519.
Baglione Paolo da Perugia décapité pour hérésie à la
Traspontina - 4 juin 1520.
Fra Camillo, Fra Giulio Carino, Leonardo Cesalpini étranglés
en prison pour hérésie - 8 juillet 1520.
—
Pape Clément VII
Anna
Furabach, jugée et exécutée pour hérésie - 9 mai 1524.
Des milliers de protestants Anabaptistes décapités,
brûlés vifs, noyés et torturés à mort -1525.
Une femme accusée de sorcellerie brûlée vive au Campidoglio
- 30 septembre 1525.
Claudio Artoidi et Lerenza di Pietro jugés et exécutés
pour hérésie - 16 mai 1526.
Rinaldo di Colonia jugé et exécuté pour hérésie - 26
août 1528.
Lorenzo di Gabriele da Parma e Tiberio di Giannantonio
torturés, jugés et exécutés pour hérésie - 9 septembre
1528.
Bernardino da Palestrina brûlé vif pour hérésie - 20
novembre 1529.
Giovanni Milanese brûlé vif pour hérésie - 23 novembre
1530.
—
Pape Paul III Un autre Pape athée qui a affirmé la non-existence
du Christ. (Les autres le savent comme lui mais ne le
disent pas).
Tous
les habitants de la ville de Méridol (France) tués pour
avoir embrassé la foi des protestants évangéliques.
Leurs biens furent confisqués et la ville resta déserte
et inhabitable - 1540.
Tous les Anabaptistes de la ville de Munster (Allemagne)
furent massacrés. Jean de Leyde, leur chef, fut tué
après avoir été soumis " à un horrible supplice " -
4 avril 1535.
Martino Giovinin jugé et exécuté dans les prisons de
Grenoble - 26 avril 1536.
Francesco di Giovanni de Capocena tué pour hérésie -
1538.
Ene di Ambrogio jugé et exécuté pour hérésie - 1539.
Galateo di Girolamo jugé et exécuté dans les prisons
de l'Inquisition pour hérésie - 17 janvier 1541.
Giandomenico dell'Aquila, hérétique, brûlé vif - 4 février
1542.
Federico d'Abbruzzo tué pour hérésie. Son corps fut
porté au supplice traîné par un cheval. Ce qui resta
de son corps fut pendu à la fourche - 12 juillet 1542.
2.740 Vaudois furent massacrés par les catholiques en
Provence (France) - avril 1545.
Girolamo Francese pendu car luthérien - 27 septembre
1546.
Baldassarre Altieri, de l'Ambassade anglaise, que l'Inquisition
a fait disparaître en prison - 1548.
Federico Consalvo, hérétique, jugé et exécuté - 25 mai
1549.
Annibale di Lattanzio jugé et exécuté pour hérésie -
25 mai 1549.
—
Pape Jules III
|