Pour
donner du crédit aux divers affirmations moralistes
prononcées par ce Sauveur durant son passage sur terre,
affirmations parmi lesquelles des versets de la Bible
ou ces concepts que les essenes avaient assimilés des
religions païennes, comme le discours de la montagne
qui était à la base de la morale Mazdéiste (Mitra),
ils furent attribués aux chroniqueurs qui, en qualité
de disciples ou de disciples des disciples du Messie,
étaient déclarés témoins directs des faits.
Ces
citations, respectant toutes les principes gnostiques,
donc excluant l'incarnation du Christ, que St Justinien
écrivain chrétien du II° siècle, défini « courtes
et laconiques », auxquelles furent donné le nom
de Logia du grec « logion » qui signifie sentence,
ont été retrouvées sur des fragments de papyrus découverts
à Ossirinco (Egypte) entre 1897 et 1903 (papyrus de
« Ossirinco » et papyrus de « Egerton »).
Datées
d'environ 130-135, les Logia sont à considérer comme
la source, comme elles ont été déclarées avec la parole
Quelle (Q) qui en allemand signifie justement « source »,
de tous les écrivains et évangiles qui par la suite
se référèrent à la vie de Jésus Christ.
Les
premiers livres qui sortirent par la retranscription
de ces phrases attribuées au Seigneur furent l'évangile
de Tommaso, de Philippe, de la Vérité, de Marc, de Matthieu,
un livret intitulé « Dires et sentences du Seigneur »
d'un certain Papia, évêque de Geropoli en Frigia, et
l'évangile de Marcion. |