L'athéisme attaque le christianisme avec une dénonciation contre Jésus et l'église catholique laquelle a défendu une imposture basée sur de faux documents, tels que la Bible et les Evangiles, avec la violence de l'Inquisition et le plagiat obtenu avec satan, les exorcismes et autres superstitions.

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Nudisme et Satanisme

Le Naturisme-Nudisme, avec sa réaction aux tabous imposés par des lois répressives et obscurantistes, est la démonstration plus évidente du besoin qu'a l'homme de vivre selon une morale basée sur le bon-sens et la raison. En proposant une doctrine qui permet de jouir de la manière la plus pacifique des bénéfices de la Nature dans les limites d'un « raisonnable bien-être » (Epicure), représente l'équilibre laïque qui libère les hommes de la haine générée par le conflit entre deux éternels antagonistes, le bien et le mal, représentés, le premier, par un Dieu répressif et punisseur comme celui des chrétiens, et le second par Satan, Dieu permissif et licencieux. Deux extrémismes qui, en situant le corps comme objet de leur contraste (l'un l'humilie et le châtie en le considérant un obstacle pour la réalisation de la perfection spirituelle et l'autre l'exalte comme seule source de plaisir), ne peuvent qu'apporter de la douleur, de la régression et de l'angoisse.

Ceux-ci, en réalité, ne sont qu'une réalisation grossière du dualisme cosmique zarathustrien qui détermina la lutte antre la lumière et les ténèbres que le Christianisme continue encore à soutenir dans la forme plus primitive par le moyen de rituels de magie qui voient ses prêtres-sorciers engagés, lors d'un comique de signes tracés dans l'air et d'éclats d'eau bénie, à effectuer des exorcismes et à jeter des anathèmes contre leurs antagonistes, les anges des ténèbres, lesquels à leur tour se jètent contre eux avec des cérémonials pleins d'insultes et de blasphèmes.

Les cérémonies sataniques, appelées Messes Noires, ne sont qu'une révolte de la Nature contre un Dieu qui, en empêchant de jouir des plaisirs que lui-même a crée, démontre d'être méchant, cynique et incohérent.

Si les satanistes célèbrent les propres rites à imitation de ceux chrétiens, ils le font pour se donner la possibilité d'exprimer toute la haine et la rancune qu'ils éprouvent envers tout ce qui est à la base d'une religion dont la morale, en se basant sur la répression des sens, ils considèrent ennemie de l'homme et donc digne de profanation et de mépris; ils crachent sur les hosties, profanent avec les actes les plus obscènes les images des saints et de la Madone, ils urinent dans le calice, brûlent des savates et de la bouse à la place de l'encens, ils exécutent des chants mortuaires pour stimuler la lascivité et utilisent le crucifix comme moyen de masturbation vaginale d'après ce qui résulte des rapporteurs qui étaient présents à ces orgies collectives qui, même si cela peut apparaître incroyable, se réalisaient souvent à l'intérieur des églises et des monastères.

Messes Noires et Messes Blanches

Les Messes, qu'elles soient blanches ou noires, ne sont que la répétition des rites « magiques » qui étaient pratiqués dans les « Cultes des Mystères » païens afin que tous les présents puissent participer à travers une communion des sens à l'orgie collective finale. (Bacchanales). (LA FABLE DE CHRIST – site web : www.luigicascioli.it)
De la confession d'un sataniste : « Aux chants et aux sons préparatoires qui accompagnent les danses effectuées par des jeunes filles demi-vêtues devant l'autel de Satan, les présents procèdent dans la consommation d'un repas qui dans un crescendo d'exaltation sexuelle termine en marquant le début d'une cérémonie lors de laquelle la nudité des corps est considérée règle de base. Les actes et les injures contre Dieu et tout ce qui se réfère à lui, représentent pour les présents, plus qu'une rébellion contre la répression d'une morale dégénérée, la libération de toute éventuelle hypocrite gêne qui pourrait représenter un empêchement à la pleine participation à l'orgasme général, celui qui, en satisfaisant de la façon la plus complète tous les désirs, même les plus inconscients, laisse les participants dans un état de telle réconciliation et de sérénité qu'il les porte à aimer même ceux qui avaient été l'objet de haine et de rancune peu de minutes auparavant. »
Que l'orgasme génère une purification cela nous est confirmé de la façon la plus explicite par Sainte Angela de Foligno qui dans sa biographie, après avoir déclaré d'arriver à posséder Jésus, lors de ses extases, « non pas de la manière que l'on peut comprendre comme spirituelle à travers la pensée, mais d'une façon tellement tangible qu'elle sentait la participation du corps de la manière la plus réelle », ainsi s'exprime-t-elle à propos de la sérénité et de la quiétude qu'elle éprouvait après les orgasmes : « Durant les extases c'était comme si j'étais possédée par un instrument qui me pénétrait et se retirait en m'arrachant la chair … j'étais remplie d'amour et rassasiée d'une plénitude inestimable et mes membres se brisaient et se cassaient de désir alors que je languissais, languissais, languissais … Lorsque ensuite je revenais à moi de ces ravissements d'amour je me sentais tellement légère et assouvie que j'aimais aussi les démons ».

Puisque le but de toutes ces cérémonies religieuses était celui d'unir les participants dans une communion des sens, les Messes Blanches aussi célébrées par les chrétiens parmi des chants, des sons, des parfums d'encens, des miroitements de chasubles argentées et des reflets dorés de calices et patènes, terminent dans une orgie collective des sens qui de spirituel a seulement l'apparence.
Tout en participant tous les présents à cette excitation mystique-sexuelle, ceux qui davantage sont impliqués, en plus du clergé, qui tire de celle-ci, en plus de sa nourriture, la justification morale pour la propre dépravation, étaient tous les réprimés sexuels, comme les eunuques, les vieilles filles, les veuves et les homosexuels surtout latents, qui cherchent l'assouvissement de leurs envies secrètes en respirant la magie liturgique qui plane dans l'air durant les cérémonies comme les vapeurs d'une drogue.
La différence entre les Messes Noires et les Messes Blanches se situe dans le fait que, alors que les premières finissent avec une totale sérénité des sens, les secondes, en laissant leurs adeptes seulement dans un état de satisfaction apparente, ne font qu'accroître le désir sexuel et les névroses causées par la répression, les névroses qui débouchent ensuite dans les dialogues plus pornographiques des confessionnels, dans la pédophilie des prêtres, dans les priapismes (érections du membre) qui prennent vigueur à l'ombre des sanctuaires après une journée de cérémonials et de prières (lire les témoignages des propriétaires des hôtels de Lourdes), et surtout dans les extases durant lesquelles les Saints vivent de vrais orgasmes hystériques en s'accouplant avec la Madone ou avec Jésus, selon le propre sexe.
Tout ceci pour démontrer combien le christianisme soit, avec ses répressions, à l'origine des plus grandes immoralités et perversions. Les Messes Blanches et les Messes Noires, filles directes de l'obscurantisme sur lequel l'Eglise base son imposture, ne sont que les faces d'une même monnaie dont le coin représente dans toutes les deux, bien qu'on veuille les mettre en contraste, la révolte de la Nature contre un Dieu répressif, cynique et incohérent.
-LA FABLE DE CHRIST- (www.luigicascioli.it)

Origines du satanisme


La magie, née en Egypte comme un art capable de dominer les forces occultes de la Nature par le moyen d'objets auxquels on attribuait des propriétés surnaturelles, subit une évolution substantielle de la part des peuples arabes lorsque ceux-ci, en utilisant les réactions des minéraux pour obtenir des résultats pratiques dans le secteur de la recherche, la transformèrent en une vraie science qu'ils appelèrent Al-kimia (alchimie), où « Al » indiquait le « quid » qui devait être découvert afin d'obtenir le résultat désiré et « kimia »l'ensemble du travail qui était fait pour effectuer la recherche.

L'alchimie fut introduite en Europe entre le VII et le VIII siècle par les gnostiques qui, ayant échoué lors de la recherche de Dieu sur le plan philosophique, pensèrent d'arriver à lui par le moyen de la manipulation de la matière. Le concept sur lequel ils se basèrent fut le suivant :comme il y a des procédés chimiques capables de libérer les minéraux de leurs impuretés, ainsi de la même façon il doit y être en nature un procédé capable de redonner à l'homme l'état de pureté où il se trouvait avant qu'Adam ne commette le péché originel.

Ayant ainsi associé l'esprit à la matière, en partant de la présupposition que le secret qui aurait reporté l'homme à la primitive intégrité ne pouvait se trouver que dans la substance capable de donner le maximum de la pureté, ils se mirent à chercher le « quid » (Al) qui aurait permis de transformer les minéraux les plus vulgaires en le plus noble des métaux, c'est-à-dire l'or, par le moyen de distillations, sublimations et cristallisations qu'ils obtenaient en mélangeant des acétates, des sulfates et des acides de toute sorte et surtout de la térébenthine laquelle, étant le seul élément capable d'entailler l'or, assuma un rôle de prééminence lors de cette recherche de Dieu.

Etant donné que la substance recherchée devait avoir, en tant que purificatrice de l'âme, en plus d'un pouvoir chimique aussi une valeur théologique, elle fut appelée « Philosophale » (Pierre philosophale).
La conviction qui porta les alchimistes gnostiques à soutenir que par le moyen de procédés chimiques l'on puisse trouver une essence (quid) qui aurait pu agir sur l'esprit, chose qui peut seulement faire rire quiconque suit la raison et le bon sens, trouva une justification en le « Logos » (Jésus) qui, en devenant chair, avait réalisé l'union, c'est-à-dire la fusion, entre le monde divin transcendantal et celui humain fait de matière corruptible … (Ce fut de cette analogie située entre la pierre philosophale et la personne de Jésus que l'Eglise prit le prétexte, lorsqu'elle se rendit compte au XV siècle qu'elle était la cause de contestations théologiques, pour persécuter les alchimistes en tant qu'hérétiques qu'il fallait condamner au bûcher).
Comme conséquence, l'alchimie, ayant perdu la valeur que les Arabes lui avaient donné en l'élevant à une science exacte basée sur la recherche et sur la raison, en acquérant un caractère théologique, se retrouva à nouveau déclassée dans le monde de la magie, une magie religieuse qui, à cause de la convention qui veut que le blanc soit la couleur qui symbolise le bien, fut appelée, par leS mêmes délirants mystiques qui l'avaient idéée, « Magie Blanche ».

Dans la certitude qu'une magie tellement complexe et élaborée n'aurait pu être comprise et donc suivie par les masses dont ils avaient besoin pour pouvoir l'imposer comme doctrine religieuse, afin de ne pas répéter la même erreur qu'avaient déjà commis les gnostiques au II siècle qui s'étaient retrouvés isolés à cause de leurs raisonnements abstrus, ces philosophes alchimistes décidèrent de l'associer au pratiques populaires qui utilisaient des minéraux, des herbes et des racines pour soigner les maladies et alléger les douleurs, comme firent, pour mieux nous expliquer, ces maîtres de la cuisine lombarde qui, pour rendre accessible au peuple le « riz à la milanaise », eurent recours au safran pour remplacer la poudre d'or qui était utilisée par les riches d'après la recette originale.

Mais comment pouvoir conférer une idée de purification de l'âme, c'est-à-dire un concept religieux à des médicaments qui étaient obtenus des minéraux, des herbes et des racines ? Et bien, l'obstacle fut surmonté en ayant recours à l'éternel principe utilisé par toutes les croyances du monde qui ont toujours eu besoin de se construire comme antithèse un monde infernal qu'elles devaient combattre pour pouvoir s'emparer le rôle de détentrices du salut.
Si la leur était une « magie blanche » parce qu'elle avait comme but celui de faire du bien, qui d'autre aurait pu être leur adversaire sinon une « magie noire » qui aurait utilisé les herbes et les minéraux pour faire des infusions maléfiques porteuses de douleur et de mort ? Si eux, en tant que pratiquant la « Magie Blanche » étaient les fils de Dieu, qui d'autres auraient pu être leurs ennemis sinon les fils du démon ? Et sur cette présupposition basée sur l'éternel dualisme du mal et du bien, transportés dans les herbes et dans les infusions les concepts du salut ou de la damnation selon l'usage que l'on en faisait, on commença à fomenter la haine contre d'imaginaires artifices de maléfices qui, afin de leur donner un aspect de répugnante maigreur, furent appelés sorcières et sorciers (de strigosus = amaigri). Une répugnante maigreur qui fut ensuite changée aux femmes alors que, pour soutenir qu'elles étaient les maîtresses du Démon, on décida de les représenter séduisantes et charmantes. (Mettere le due fotografie…)

 

Giovane stega e dragone - Hans Baldung

L'Eglise, ayant compris que de cette situation d'antagonisme entre le bien et le mal montée par les alchimistes, elle aurait pu tirer un avantage pour imposer définitivement le Christianisme, dont la doctrine était encore contrastée par les croyances païennes, s'appropria du programme des alchimistes, et commença à persécuter tous ceux qui refusaient d'accepter ses dictamens en les accusant de pratiquer la magie noire.
C'est ainsi que commença, avec les premiers édits de condamnation qui apparurent au IX siècle, de la manière la plus inventée, la chasse aux sorcières qui, avec ses bûchers, ses pendaisons et coupes de têtes, permit à l'Eglise d'imposer l'immoralité de sa doctrine en ayant recours à la terreur, une terreur qui dura plus de huit cents ans (le dernier bûcher fut allumé à Poznen – Allemagne – en 1793).
Les premières victimes, même si touchées seulement par l'excommunication, furent les Vaudois qui furent accusés de pratiquer la sorcellerie en tant qu'adeptes de Satan (Concile de Vérone 1184) seulement parce qu'ils prêchaient la pauvreté de Christ en opposition à l'avidité du clergé. Les vraies persécutions commencèrent en 1300 alors que l'Eglise initia à se servir de la sorcellerie pour éliminer les hérétiques, c'est-à-dire les contestateurs qui s'opposaient à sa corruption, à son ignorance et à ses absurdes théologiques parmi lesquels celui concernant la trinité de Dieu. Giordano Bruno, condamné à mort sous l'accusation de pratiquer la magie, peut être porté comme un des exemples les plus évidents.

La sorcellerie, née d'une invention des alchimistes et exploitée ensuite par l'Eglise comme moyen pour imposer son hégémonie à travers l'horreur des condamnations à mort précédées par les plus inhumaines tortures, devint une telle réalité qu'elle fut cru et suivie dans ses rites magiques par la plupart du même clergé et des classes privilégiées qui commencèrent ensemble à la fréquenter en célébrant les Messes Noires et les « Saba » qui, d'après les documents de ce temps-là, terminaient en orgies obscènes.


Croire que la sorcellerie et la magie noire ont été pratiquées par les classes pauvres, cela signifie ignorer la vérité. Le peuple, dans la réalité des faits, terrorisé par les persécutions, servait à l'Eglise seulement pour fournir des victimes innocentes qui, en réalité, obligées à confesser sous l'effet de la torture des fautes jamais commises, avaient comme seul but celui de fournir avec leurs sacrifices publics les présuppositions nécessaires pour soutenir l'existence d'un démon duquel la masse devait bien s'en garder si elle ne voulait pas être accusée d'être ennemie de Dieu.

Abiura di Galilei

Il fallait fournir des sorcières pour alimenter les bûchers dans les places ? Il fallait éliminer les contestateurs des dogmes et de la corruption ecclésiastique ? Et bien, rien de plus facile pour atteindre tels buts : il suffisait une lettre anonyme, mieux si envoyée par le même clergé, ou la délation d'un inconnu, pour instaurer un procès contre l'hérétique et contre le pratiquant de la magie noire dont l'existence était indispensable à l'Eglise pour imposer la propre magie blanche dont les rites, à imitation parfaite des cérémonials païens, se basaient, comme encore aujourd'hui, sur l'eau sainte, sur l'huile bénie, sur le pain du salut éternel, sur des signes tracés dans l'air, sur de petits nuages d'encens et anathèmes contre Satan « et aliosques spiritos malignos… »

Et ainsi, alors qu'à l'intérieur des églises les prêtres faisaient voler lors de leurs homélies les sorcières avec des balais et dehors les bûchers brûlaient, le clergé et la noblesse organisaient leur « Saba » et récitaient leurs « Messes Noires » avec des homicides de nouveau-nés dont le nombre, comme l'on peut voir des rapports de la police, résultera si grand que cela nous laissera troublés.
La prostitution organisée par le clergé, l'activité sexuelle dans les couvents, qu'ils soient masculins ou féminins, les concubinages fréquentés par les prêtres sans aucune retenue et les incestes firent de Rome, centre du christianisme, la capitale des bâtards. – LA FABLE DE CHRIST – (www.luigicascioli.it)

Orgies et sorcelleries dans le clergé


Afin que le clergé puisse suivre dans le maximum de liberté la turpitude et le vice, il élisait les évêques et les papes parmi les prélats les plus corrompus. Les peu qui s'opposaient à son immoralité étaient insultés, dénigrés ou même assassinés avec des tisanes ou des hosties empoisonnées. La débauche s'était tellement enracinée dans l'Eglise que c'était une chose normale et licite utiliser le sexe comme source de gains. Des centaines furent les couvents qui, derrière le prétexte d'avoir des reliques contre la stérilité, obtinrent de gros bénéfices pécuniaires en utilisant leurs attributs sexuels comme moyen de commerce avec les femmes stériles qui accouraient pour recevoir la grâce.

Les ordres religieux qui plus s'engagèrent dans les miracles de la fécondation furent les franciscains et les carmélites qui, après avoir séparé les hommes des femmes, c'est-à-dire les maris des épouses, vu les principes qui sont imposés par la morale chrétienne, portaient les femmes dans leurs cellules en les faisant passer au travers de portes secrètes et de galeries qui continuèrent à être utilisées jusqu'au XVIII siècle malgré le fait que le concile de Paris du 1212 en avait ordonné la fermeture.
Comme ils étaient sexuellement actifs dans leurs cellules, ces moines, de la même façon ils l'étaient au-dehors lorsqu'ils laissaient les couvents pour se rendre dans les contées en tant que prédicateurs ou comme demandeurs de quête. Les chroniques du temps rapportent que leur valeur d'amateurs avait acquis un prestige si grand que les femmes espéraient que la chance puisse les mettre sur leur chemin.

D'après la psychologie moderne, parmi les causes qui portaient ces moines à la continuelle recherche de l'épanchement sexuel, outre ceux les plus évidents, comme ceux qui dépendaient du continuel exercice et du manque de soucis, il y avait aussi celui dérivant de la continuelle démangeaison causée par la grande saleté qui recouvrait leurs corps.

Le motif pour lequel les Franciscains et les Carmélites se distinguèrent par rapport aux autres ordres dans l'activité sexuelle dépendit surtout de l'excessive sévérité de leurs règles qui considéraient même comme péché le seul fait de toucher le corps pour se gratter. Que le prohibitionnisme ait été à l'origine de leur avidité sexuelle, cela nous est aussi prouvé par le fait que, malgré la grande facilité qu'ils avaient de baiser femmes de tous âges et de toutes classes sociales, ils pratiquaient aussi quand-même et sans aucune retenue l'homosexualité. La pédérastie était imposée avec un si grand naturel sur les novices de la part des anciens que, lorsque ceux-ci s'éloignaient du propre couvent, ils emportaient toujours avec eux un des jeunes.

Parmi les nombreuses lois qui furent émanées par les conciles pour mettre fin à l'homosexualité dans les monastères, qu'ils soient masculins ou féminins, il faut rappeler celles qui interdisaient de dormir dans le même lit et imposaient la présence de surveillants nocturnes dans les dormoirs.

Selon un programme déjà établi, chaque fois que l'on instituait un couvent de sœurs, à côté immanquablement on en construisait un, deux ou même trois de moines qui étaient mis en communication avec le premier par le moyen de galeries qui existent encore. Les relations sexuelles entre les couvents masculins et féminins s'étaient tellement formalisées que les moines considéraient les sœurs comme une leur propriété personnelle.

Lors d'une inspection aux couvents de sœurs ordonnée par Henri VIII il résulta que le 60% des sœurs était enceinte. Etant donné que le danger de perdre la vie à la suite d'un avortement, à cause des infections et des hémorragies qui s'ensuivaient, effrayait les sœurs, la plupart d'elles préférait arriver à la fin de la grossesse. Les nouveau-nés qui se sauvaient de la mort étaient très peu parce que c'était les mères même qui, privées de tout scrupule, les étranglaient pour la tranquillité de conscience qui leur venait de l'absolution concédée par la « casuistique » (livre qui permet aux confesseurs d'examiner chaque cas singulier pour établir la pénitence d'après l'intentionnalité à commettre le péché) qui dans ce cas établissait que c'était mieux tuer que compromettre la réputation du couvent.

Je cite certains cas d'application de la casistique pour comprendre sur quelles bases se situe la morale chrétienne :
1. Alors que les soldats musulmans quand ils violaient, ils étaient condamnés par l'Eglise pour leurs viols, les soldats chrétiens étaient acquittés car la faute était donnée aux femmes retenues responsables pour les avoir portés à l'excitation avec leur charme.
2. Si mettre la statue de la Madone lors d'une orgie était considéré péché grave pour les satanistes, pour les nobles et pour le clergé cela assumait la valeur d'un mérite parce que le fait de l'avoir mise en direct contact avec le péché en avait exalté les vertus.
3. dans le petit livre où est reportée la demande de pardon du Pape on trouve écrit : « Il faut quand-même tenir en considération que si l'Eglise commit des crimes cela dépendit du fait qu'elle y fut obligée par ceux qui les subirent ».

Un prêtre du temps, de nom Barletta, qui avait la possibilité de visiter les monastères féminins en tant que prédicateur et confesseur, citait dans un rapport que dans les cabinets (latrines) il entendait souvent des cris de nouveau-nés qui étaient étouffés, et un moine franciscain, un certain Maillard, écrivait « … si nous avions de bonnes oreilles nous entendrions les cris des enfants qui sont jetés dans les cabinets et dans les fleuves ». Un autre témoignage nous vient encore de Henri Estienne, moine et confesseur, qui à propos de la suppression des nouveau-nés effectuée par les sœurs écrivit : « Ces crimes sont ordinaires dans les couvents où les fils qui naissent sont tués par les mères qui les étranglent dès qu'ils sortent de leurs corps ».

Messes Noires


…et pendant que par le moyen des formes plus lâches l'Eglise instruisait des procès contre des innocents avec des lettres anonymes et de fausses délations, le clergé et les nobles organisaient des orges basées sur ces rites macabres appelés « Messes Noires », durant lesquels on égorgeait des enfants fournis par les monastères ou par les concubines mêmes des prêtres. Sous le règne de Louis XIV des milliers furent tués. Une seule prêtresse appelée Voisin en immola plus de deux milles, et l'abbé Guiburg, qui était l'un des prélats qui célébraient les messes noires pour la noblesse de France, auxquelles participait activement la Montespan en mettant à disposition des rites le propre corps nu, en tua pendant plusieurs années une moyenne de six par mois. D'après un rapport du chef de la police de Paris, lieutenant La Reynie, l'abbé Guiburg, manquant d'enfants d'autrui, en deux occasions eut recours au sacrifice de ses fils mêmes eus des innombrables concubines.
Le rite se déroulait en versant le sang de l'enfant égorgé dans un calice où il était mélangé avec les secrétions liquides et solides du même enfant pour former une pâte qui, à la suite d'une consécration satanique effectuée à imitation du rite eucharistique chrétien, était utilisée pour les factures. La Montespan, par exemple, la mettait dans la nourriture de Louis XIV afin de se garantir ses faveurs. Et tout comme l'abbé Guiburg célébraient des messes noires aussi Manette le vicaire épiscopal de paris, les abbés Davot, Sebault, Lepreux, Le Sage et beaucoup d'autres, sans compter ceux qui sont restés inconnus, comme cela résulte des chroniques de l'époque et des innombrables verbaux de police.

Dans ce monde de dépravation soutenu par une terreur exercée sur le peuple avec un cynisme et une cruauté qui n'a pas de précédents dans l'histoire de l'homme, les pontifes s'y immergèrent tellement que la plupart d'entre eux furent bâtards nés de relations d'autres papes avec des concubines et des prostitués ou avec des accouplements incestueux.
Jean XII, Pape à seize ans, né de l'inceste de Pape Serge III avec sa fille Marozie de treize ans, fut l'amant de la même Marozie, sa mère. Pratiquement Marozie fut à la fois la maîtresse de son père Pape Serge III et de son fils Pape Jean XII.
Il était seulement suffisant exprimer une critique à propos de telles immoralités pour que l'on finisse sur le bûcher avec l'accusation d'hérésie et de sorcellerie.

Avec la découverte de l'Amérique s'introduisit en Europe la syphilide. Les cléricaux qui attrapèrent cette maladie furent pratiquement tous et nombreux furent ceux qui en moururent. Aucun ecclésiastique ne resta indemne y compris les mêmes papes, comme Jules II et Léon X lequel, toujours grâce au caractère bâtard qui favorisait l'élection au siège de St.Pierre, devenu cardinal à quatorze ans, fut élu Pape à trente-six après avoir pris la syphilide à vingt-cinq. Sixte IV, le réalisateur de la Chapelle Sixtine, lui aussi syphilitique, eut deux enfants de sa plus grande sœur. Bisexuel, il fut un grand pédéraste et sodomite au point que, d'après ce qu'écrit le chancelier d'Infessura, nombreux furent ceux qui reçurent de lui la pourpre cardinale comme récompense des faveurs sexuelles reçus. (N'oublions pas que Michel-Ange fut un homosexuel…)
Pape Sixte IV organisa la prostitution en instituant les bordels dont l'Eglise continua à être l'administratrice jusqu'à nos temps, c'est-à-dire jusqu'au moment où ils ne furent fermés par la loi Merlini. De bordels institués par l'Eglise on en compta à centaines dans tout le monde chrétien. Considérés comme des sources d'un gain sûr, les papes les assignaient souvent comme base de subsistance aux diocèses dont les évêques, à leur tour, les partageaient avec les paroisses en donnant à chacune d'elle une prostitué laquelle, devenue de propriété de l'Eglise, versait tous les quinze jours le gain de son travail au curé (quinzaine).
Parmi tous ces bordels, le plus grand, que ce soit dans la perversité que dans la grandeur de l'organisation, fut certainement le Vatican où chaque soir entraient des bandes d'homosexuels et de femmes travesties en hommes pour animer les orgies des nobles romains qui, en qualité de bâtards, étaient liés par une parenté avec les plus grands prélats et avec le pape même.
Dans les siècles XV et XVI le 50% de la population de Rome était formée par des bâtards provenant des couvents, des bordels et des relations des prêtres qui disposaient d'un nombre illimité de concubines. (Lire LA FABLE DE CHRIST – www.luigicascioli.it)

Homosexualité dans le clergé


Si les Franciscains et les carmélites eurent la renommée d'être de grands amateurs de femmes, les Jésuites l'acquirent comme pédérastes. D'après Voltaire, Grécourt, Mirabeau et d'autres écrivains et historiens de l'époque, les Jésuites avaient établi comme règle dans leurs instituts de considérer comme récompense aux mérites scolaires le fait de se porter les élèves au lit.

Selon l'historien Benedetto Varchi, l'évêque de Faenza, Monseigneur Cheri, mourut alors qu'il était sodomisé par Pierluigi Farnese, fils bâtard de Paul III.
La débauche du clergé était désormais pratiquée avec une telle normalité que Léon X la légalisa avec le livre-code « Camera Taxe », qui avec ses 35 articles permettait d'obtenir le pardon de tous les crimes, même les plus cruels, derrière le paiement d'une amende qu'il fallait verser au trésor public pontifical.

Il suffit de citer certains de ces articles de la Camera-Taxe pour se rendre compte de comment le Christianisme ait fait de l'immoralité la base pour son impérialisme :
Art.1) Un ecclésiastique qui commet un péché charnel avec les propres sœurs, filles, cousines, nièces ou avec une autre femme, sera acquitté derrière le paiement de 67 livres.
Art.2) Si un ecclésiastique demande l'absolution pour avoir commis des péchés contre nature avec un enfant ou avec une bête pourra l'obtenir en payant 131 livres.
Art.5) Aux prêtres est permis de vivre en concubinage avec les propres parents derrière le paiement de 76 livres.
Art.9) Si un prêtre tue un laïque, il peut avoir l'absolution en versant la somme de 15 livres.
Art.10) Si l'assassin a tué deux ou plus personnes le même jour, il paiera 15 livres comme s'il en avait tué un seul
Art.14) Pour l'homicide d'un frère, d'une sœur, du père ou de la mère, il faudra payer 17 livres.
Art.18) Celui qui veut se garantir l'absolution pour tous les homicides qu'il pourra commettre en futur, paiera 168 livres.
Art.29) Le fils bâtard d'un prêtre qui veut succéder à la place de son père dans ses fonctions religieuses, paiera 27 livres.
( Pour l'achat du livre « La Camera Taxe », avec imprimatur, s'adresser directement au Saint-Siège – rue du Paradis 23 – Ville du Vatican ).

Alors que dans ce milieu de dépravation le clergé et la noblesse bâtarde accomplissaient de façon arrogante toute sorte de scélératesses, au-dehors on brûlait vivants, afin que le feu puisse purifier leurs âmes, les hérétiques et les sorcières; les premiers accusés de ne pas suivre les dictamens de l'Eglise et les secondes de s'accoupler avec le Démon, de voler avec les balais, d'embrasser ce cul des chats et de faire des potions maléfiques en mélangeant langues de serpents, queues de crapauds et plumes de poules…
Celle-ci est la morale sur laquelle s'est construite l'Eglise et sur laquelle elle se base encore pour imposer une imposture construite sur un individu, Jésus-Christ, n'ayant jamais existé comme cela est irréfutablement démontré dans le livre « LA FABLE DE CHRIST ». (www.luigicascioli.it)
Mais les choses ne sont pas changées soit dans le comportement immoral que dans les principes obscurantistes qui sont restés les mêmes, comme empêcher la recherche scientifique et favoriser la faim et l'ignorance qui sont les présuppositions indispensables pour soutenir l'immoralité d'une hégémonie basée sur l'utopie et l'abstrait d'un Dieu qui pour exister a besoin de démons, d'exorcismes et de magie.
Bien qu'elle veuille cacher son infâme nature derrière des appels hypocrites et opportunistes à la paix des peuples, l'Eglise est restée inchangée dans l'obscurantisme qui lui est congénial et dans son immoralité capable de tous les crimes. Si aujourd'hui pour libérer les endiablés par Satan elle se limite à l'exorcisme, cela dépend seulement du fait que, grâce à l'évolution sociale qui nous est arrivée de l'Illuminisme athée, on ne lui permet plus d'avoir recours au feu des bûchers, feu qui malheureusement, contrairement à ce que l'on croit, ne s'est pas du tout éteint mais brûle encore sous les cendres d'une apparente résignation cachée par des hypocrites demandes de pardon et par des invocations théâtrales à la paix. La constitution d'une association catholique prête à rallumer les bûchers en est la preuve plus tangible :
« Déclaration faite à la préfecture de Paris pour la constitution d'une association ».
Objet : Reconstituer l'Inquisition qui devra surtout détruire les écrits opposés à la doctrine chrétienne et empêcher la promulgation par le moyen d'autres voies de ce genre d'idée, chose qui comporte, naturellement, la lutte contre les hérésies, les fausses religions et idéologies ».
Date de la fondation de l'association 17/09/1996.
(Attention, donc, à ne pas lire LA FABLE DE CHRIST ( www.luigicascioli.it ) car vous pourriez terminer sur ce livre noir duquel l'Inquisition pourra tirer, lorsque l'Eglise aura acquis à nouveau tout son pouvoir, les noms de ceux qui alimenteront les futurs bûchers).

Célibat des prêtres


Quelques notices sur le célibat des prêtres seront utiles pour comprendre encore plus l'hypocrisie sur laquelle l'Eglise catholique base son imposture.
378 – l'Empereur Flavio Graziano déclare Damaso, l'évêque de Rome, chef de tous les évêques de la chrétienté. (Damaso est le premier Pape légalement reconnu par l'Etat).
388 – Le Pape Siricio, successeur de Damaso, impose le célibat aux prêtres sous peine de l'excommunication pour ceux qui se refusent à le pratiquer.
Le célibat est respecté jusqu'à quand le monde chrétien, pour s'opposer aux invasions barbares, ne se trouve obligé d'élire comme évêques des fonctionnaires de l‘Etat qui étaient déjà mariés. L'Eglise, contrainte à revoir la loi face aux évènements, se sauve en corner en concédant le mariage mais à la condition que les époux ne dorment pas dans le même lit. (Le contrôle était effectué par le moyen de la confession).
Passé la période des invasions barbares, l'Eglise rétablit le célibat avec une austérité telle qu'elle condamnait à l'esclavage les concubines des prêtres et de leurs fils (Concile de Toledo de l'an 633).
Les persécutions contre les prêtres mariés furent tellement féroces que certains furent portés jusqu'au suicide (II Concile de Toledo de l'an 683), et elles obligèrent la plupart des autres à duper la loi en assumant comme domestiques leurs mères et leurs sœurs avec de conséquents incestes et naissances de fils, comme cela résulte du concile de Mayenne de l'an 888 où l'on écrit : La cause principale des châtiments que nous recevons est la colère de Dieu pour les trop nombreux enfants que les prêtres font avec leurs sœurs ».

Comme la théologie chrétienne dérive toute de concepts païens, tels que le Logos, l'Eucharistie, la Résurrection, le dualisme entre le bien et le mal, la virginité de la Mère du Sauveur (Soter), et les rituels, qui sont la parfaite reproduction des Cultes des Mystères qui étaient célébrés en honneur de Mardouk, Dionisis, Isis, Osiris, Ishtar et surtout Mithra (LA FABLE DE CHRIST – www.luigicascioli.it ) ainsi, le célibat des prêtres aussi eut origine des religions plus primitive lesquelles soutenaient que toute chose existant sur la terre, qu'elle soi animale, végétale ou minérale, avait une énergie intérieure (animisme).
En partant de cette présupposition, ces croyances arrivèrent à la conclusion que les hommes, tout en possédant tous cette énergie intérieure, se différenciaient quand-même entre eux car il y en avait certains qui, ou par privilège de naissance ou pour mérites acquis, en avaient plus des autres. La cause à laquelle ils attribuaient principalement l'accroissement de cette force intérieure, qu'ils appelaient « Mana », était la continence. Plus un homme restait sexuellement pur et plus il s'enrichissait de cette force prestigieuse de laquelle ils faisaient dépendre les pouvoirs magiques qui permettaient d'invoquer la pluie, de guérir les malades, d'assurer les victoires et même de ressusciter les morts. Ceux-ci furent ceux qui, en s'attribuant des pouvoirs de médiation entre les hommes et les divinités, donnèrent lieu à la figure du prêtre dans les religions qui suivirent. Le Mana, d'après certaines croyances, restait dans le corps et dans l'âme du santon même après sa mort et il pouvait accomplir des prodiges à travers des influences qu'il envoyait de l'outre-tombe. C'est sur cette conviction que l'Eglise confirme la sainteté de ses héros par le moyen de miracles effectués « post mortem ». (Un miracle donne la béatitude, deux miracles la sainteté).

Le motif pour lequel, excepté de très rares cas, le sacerdoce n'était pas permis aux femmes dépendait du fait que celles-ci, tout en restant castes, ne pouvaient accumuler énergie à cause de la dispersion que celle-ci subissait au moment des règles lesquelles, en plus de leur faire perdre la vertu charismatique, les rendaient aussi impures. Etant donné que l'unique période pendant laquelle une femme pouvait accumuler le Mana était celle qui précédait les règles, par conséquent les vierges de la puberté étaient tenues en si grande considération en tant que dispensatrices de bénéfices, qu'il y a des cas au cours de l'histoire qui racontent de rois et de héros qui se mirent au lit avec elles pour prendre force et guérisons de leurs fluides positifs.
Celle-ci est l'origine pour laquelle le Christianisme réserve une grande considération à ses saintes vierges.

En suivant cette conviction animiste, nombreuses furent les religions qui imposèrent aux prêtres l'abstinence sexuelle afin qu'ils puissent acquérir les dons surnaturels qui leur auraient permis de s'élever au-dessus des autres hommes pour pouvoir s'interposer entre eux et Dieu. Afin de s'assurer la chasteté absolue, les prêtres de Cybèle, de Ishtar et de Artémise se coupaient le membre avec des couteaux de silice. Dans la religion taoïste, les prêtres, sûrement plus rusés, considérant que la force se perd avec la sortie du sperme, en refusant toute forme d'émasculation, affirment que l'on peut parvenir à l'accumulation de Mana même en éprouvant l'orgasme à condition que l'on réussisse à retenir le sperme. Tout dépend d'une force intérieure qui, en en empêchant la sortie, permet qu'il retourne en circulation dans le corps par le moyen d'une absorption qui est effectuée par la moelle épinière. Et le bénéfice qui dérive de cette autofécondation (c'est ainsi qu'ils l'appellent) est tellement grand, qu'elle est considérée comme la présupposition de base pour pouvoir parvenir à la perfection spirituelle qui est indispensable pour atteindre le Nirvana. (Que chacun tire les propres conclusions sur ce que sont les religions).

Athënagoras, dans son apologie à Marc Aurélien, à propos des castrations que les prêtres s'auto infligeaient, commente : « Un Dieu qui oblige les propres adeptes à aller de cette façon contre la nature, ne peut être qu'un fou ». Mais de tout autre avis est Mathieu, le rédacteur du premier évangile canonique, qui en tant que croyant exalte la castration sacerdotale lors de la réponse que Jésus donne à ses apôtres lorsqu'ils lui font remarquer que si l'homme ne peut répudier la femme, car le mariage est indissoluble, cela ne convient pas de se marier. « Tous doivent se marier moins que ceux à qui l'on concède de ne pas le faire. Il y a en effet des eunuques qui naissent ainsi du ventre de la mère; il y en a d'autres qui ont été rendus eunuques par les hommes, et il y en d'autres qui se sont faits eunuques pour le royaume des cieux ». (Mathieu 19-12)
A part le fait que cela ne nous intéresse pas de savoir, tout du moins dans ce site, à quelle catégorie puisse lui appartenir puisque, d'après ce qu'affirment les évangiles il n'était pas marié, cette expression reportée par l'Evangile de Mathieu assume une énorme importance car elle nous fait comprendre comme Jésus ait été construit prêtre par excellence afin qu'il puisse servir comme exemple aux prêtres qui, selon l'Eglise, doivent être pareils à lui pour pouvoir accomplir leur ministère parmi les hommes.

Le Mana attribué à Jésus est parmi les plus puissants qui puissent être conçus : Il redonne la vue aux aveugles, redresse les jambes des estropiés, exorcise les endiablés, ressuscite les morts et guérit même avec la seule force de sa veste si elle est touchée par celui qui le supplique d'accomplir un miracle à distance.
Le prêtre, donc, pour pouvoir accomplir les prodiges sur la terre, comme par exemple remettre les péchés, libérer les possédées par le démon, guérir les maladies avec l'huile sainte, assurer une bonne récolte avec les Rogations et surtout effectuer le miracle de la transformation du pain et du vin dans le corps et le sang du Christ, doit être pareil à Jésus surtout dans la chasteté qui est la vertu indispensable pour pouvoir accomplir le ministère sacerdotal.
Un prêtre impur par le mariage, en plus de ne plus avoir le Mana qui lui permet d'effecteur des prodiges, rendrait impur Christ même avec lequel il s'unit chaque fois qu'il célèbre le Sacrement de l'Eucharistie, le Sacrement où il s'identifie à Christ en disant : Ceci est mon corps, ceci est mon sang ». En rendant impur Christ il rendrait vaine la communion des saints qui est à la base de l'institution de l'Eglise laquelle, en tant que vierge épouse de Christ, exige la pureté de tous les membres qui constituent son corps.

Un prêtre impur par le mariage, c'est-à-dire par l'union charnelle avec une femme, ne pourrait plus avoir le Mana qui lui permet d'absoudre les péchés, de célébrer la messe, d'exorciser et d'accomplir toutes les fonctions qui le rendent supérieur à tous les autres hommes, y compris les rois et les empereurs, qui s'agenouillent devant lui pour avoir l'absolution de leurs péchés. Pratiquement l'abolition du célibat des prêtres, en rendant vaine la figure du prêtre, dont la qualité indispensable pour réaliser son ministère est celle d'être pur, marquerait la fin de l'Eglise même qui, en tant qu'association de saints, tire sa prétention d'imposer un impérialisme théocratique universel de la force du Mana qui lui vient de la virginité garantie par le mariage avec Christ qui est le prêtre caste par excellence. (Tout du moins cela en est ainsi pour le moment, car par la suite, obligée à le concéder à cause de la rébellion croissante des prêtres qui demandent à se marier, sûrement elle réussira encore une fois, maîtresse comme elle est dans l'art de la tromperie, à résoudre le problème en escamotant avec ses mêmes lois, comme elle fit déjà au V siècle quand elle admis le mariage avec la condition que les époux ne dorment pas dans le même lit).

En résumant à ce moment-là le concept théologique concernant le célibat dans les paroles que saint Paul (autre personnage construit par les faussaires du II siècle d'après ce qui est largement démontré dans le livre « LA FABLE DE CHRIST » - www.luigicascioli.it ), adresse à ses adeptes : Nous tous savons que nos corps sont membres de Christ ; alors seriez-vous disposés à faire partie de ces membres ceux d'une prostitué ? », on pourrait me demander : « Si chaque fois qu'un prêtre consacre l'Eucharistie dans un état d'impureté et cette impureté se transmet à Christ par le moyen de l'hostie, qui peut être ce Christ si souillé par les milliers de communions sacrilèges que chaque jour sont faites par un clergé qui vit dans les dépravations les plus infâmes ? Et qui peut donc être cette Eglise Catholique, cette « Communion de saints », si dans la réalité elle est le résultat d'un mélange de saletés et de sacrilèges ?

Que le motif pour lequel les prêtres ne peuvent pas se marier dépend du fait qu'ils doivent rester castes pour pouvoir accomplir leur ministère sacerdotal soit une autre escroquerie utilisée par l'Eglise catholique pour soutenir son imposture cela nous est confirmé, en plus que par la réalité qui le rend vain et le ridiculise, aussi par Pape Pio IV qui s'exprima ainsi lors du Concile de Trente : « Le mariage porterait les prêtres, par le moyen de la famille qu'ils constitueraient, à voir dans l'Etat leur Patrie avec le relâchement conséquent de leurs devoirs envers l'Eglise », et de façon encore plus claire par le cardinal Carpi : « Si l'on permettait aux prêtres le mariage, ils seraient portés plus à obéir à l'Etat qu'à l'Eglise en suivant les liens sociaux de citadins venant de leurs femmes et de leurs enfants »…bien diffèrent des Christs, de la pureté et de la virginité ! (LA FABLE DE CHRIST – www.luigicascioli.it )

Sexualité dans l'Eglise d'aujourd'hui


Que le comportement de l'Eglise soit encore aujourd'hui scandaleux comme dans le passé cela nous est confirmé par les faits, comme, un parmi tant d'autres, l'existence d'innombrables centres de recueil, tous protégés par le secret, financés par le Vatican pour élever les fils des prêtres qui à milliers naissent tous les ans dans tous les coins du monde.
Au congrès des Pères Supérieurs ayant eu lieu à Rome au mois de septembre de l'an 2000, l'abbé femme Ester Faugman, après avoir déploré la situation sexuelle dans le monde ecclésiastique en disant : « C'est une croix très lourde celle que nous sœurs devons porter comme victimes de l'abus sexuel des prêtres », continue sa dénonciation en expliquant comment dans les pays moins développés, c'est-à-dire dans ceux où l'effronterie est encouragée par l'incapacité des autorités civiles, les prêtres puissent arriver à abuser des sœurs avec une telle désinvolture qu'ils utilisent les couvents comme des bordels : « C'est une procédure normale voir un prêtre se présenter à un couvent pour demander qu'on lui concède une religieuse pour satisfaire ses envies sexuelles. »
Et comme dans les pays sous-développés, ainsi les mêmes abus sont effectués dans le monde ecclésiastique occidental où cela est devenu une coutume que d'offrir aux sœurs, en échange de leur sexe, des faveurs sous forme de chantage, comme la concession de documents ou l'assignation de charges personnelles auprès les Monseigneurs lesquels, s'ils les assument à leurs dépendances en tant qu'assistantes sociales, apprenties secrétaires ou collaboratrices domestiques, ils le font seulement pour camoufler un vrai et réel état de concubinage. Ne parlons pas puis des chantages spirituels et matériels que les prêtres font surtout envers les novices qui, dans leur ingénuité de jeunes filles plagiées, se concèdent aux envies de ces sales escrocs en échange de la rémission des péchés ou derrière récompense de peu d'argent.

Les lieux où davantage sont faits les abus sexuels, Rome en tête, sont les grands centres de la chrétienté où continuellement affluent religieuses de tout le monde.
Si parmi les sœurs provenant de l'étranger ce sont les novices les plus demandées, cela dépend du fait que leur inexpérience sexuelle représente pour les prélats une garantie d'immunité du SIDA qui désormais s'est diffusé dans tous les monastères des pays sous-développés à cause de la contagion que les sœurs reçoivent des mêmes prêtres lesquels, comme cela était advenu dans le passé pour la syphilide, constituent la catégorie plus touchée par cette maladie.
Cette situation est en train de donner de gros problèmes à l'Eglise pour la difficulté qu'elle rencontre toujours plus de cacher au monde laïque la réalité de sa morale pétrie dans la dépravation.
Un vrai scandale que le Pape a cherché encore une fois de réparer en envoyant aux conférences épiscopales d'Australie, de Tahiti, Samoa et Tonga en e-mail plein d'excuses pour les abus sexuels commis par les prêtres envers les populations locales. (Usque tandem, Catilinae, abuteri patientia nostra ?)

 

Fonte: settimanale Gente aprile 2002

A part le dégoût que j'éprouve envers une telle insolence, ce qui m'a particulièrement indigné en lisant la nouvelle c'est l'hypocrisie de la presse italienne qui, en ignorant toute éthique morale, au lieu de considérer le fait comme une confirmation de l'immoralité de l'Eglise, a préféré lui donner la valeur d'un événement historique pour le simple fait que le Grand Pontife, le constructeur de saints et le fauteur de guerres, envoyait le premier message de sa vie avec la poste électronique.

 

 

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© Luigi Cascioli