Le
Naturisme-Nudisme, avec sa réaction aux
tabous imposés par des lois répressives
et obscurantistes, est la démonstration
plus évidente du besoin qu'a l'homme de
vivre selon une morale basée sur le bon-sens
et la raison. En proposant une doctrine qui permet
de jouir de la manière la plus pacifique
des bénéfices de la Nature dans
les limites d'un « raisonnable bien-être
» (Epicure), représente l'équilibre
laïque qui libère les hommes de la
haine générée par le conflit
entre deux éternels antagonistes, le bien
et le mal, représentés, le premier,
par un Dieu répressif et punisseur comme
celui des chrétiens, et le second par Satan,
Dieu permissif et licencieux. Deux extrémismes
qui, en situant le corps comme objet de leur contraste
(l'un l'humilie et le châtie en le considérant
un obstacle pour la réalisation de la perfection
spirituelle et l'autre l'exalte comme seule source
de plaisir), ne peuvent qu'apporter de la douleur,
de la régression et de l'angoisse. |
Ceux-ci,
en réalité, ne sont qu'une réalisation
grossière du dualisme cosmique zarathustrien
qui détermina la lutte antre la lumière
et les ténèbres que le Christianisme
continue encore à soutenir dans la forme
plus primitive par le moyen de rituels de magie
qui voient ses prêtres-sorciers engagés,
lors d'un comique de signes tracés dans
l'air et d'éclats d'eau bénie, à
effectuer des exorcismes et à jeter des
anathèmes contre leurs antagonistes, les
anges des ténèbres, lesquels à
leur tour se jètent contre eux avec des
cérémonials pleins d'insultes et
de blasphèmes.
Les
cérémonies sataniques, appelées
Messes Noires, ne sont qu'une révolte de
la Nature contre un Dieu qui, en empêchant
de jouir des plaisirs que lui-même a crée,
démontre d'être méchant, cynique
et incohérent. |
Si
les satanistes célèbrent les propres rites
à imitation de ceux chrétiens, ils le
font pour se donner la possibilité d'exprimer
toute la haine et la rancune qu'ils éprouvent
envers tout ce qui est à la base d'une religion
dont la morale, en se basant sur la répression
des sens, ils considèrent ennemie de l'homme
et donc digne de profanation et de mépris; ils
crachent sur les hosties, profanent avec les actes les
plus obscènes les images des saints et de la
Madone, ils urinent dans le calice, brûlent des
savates et de la bouse à la place de l'encens,
ils exécutent des chants mortuaires pour stimuler
la lascivité et utilisent le crucifix comme moyen
de masturbation vaginale d'après ce qui résulte
des rapporteurs qui étaient présents à
ces orgies collectives qui, même si cela peut
apparaître incroyable, se réalisaient souvent
à l'intérieur des églises et des
monastères.
Messes
Noires et Messes Blanches
Les
Messes, qu'elles soient blanches ou noires, ne sont
que la répétition des rites « magiques
» qui étaient pratiqués dans les
« Cultes des Mystères » païens
afin que tous les présents puissent participer
à travers une communion des sens à l'orgie
collective finale. (Bacchanales). (LA FABLE DE CHRIST
– site web : www.luigicascioli.it)
De la confession d'un sataniste : « Aux chants
et aux sons préparatoires qui accompagnent les
danses effectuées par des jeunes filles demi-vêtues
devant l'autel de Satan, les présents procèdent
dans la consommation d'un repas qui dans un crescendo
d'exaltation sexuelle termine en marquant le début
d'une cérémonie lors de laquelle la nudité
des corps est considérée règle
de base. Les actes et les injures contre Dieu et tout
ce qui se réfère à lui, représentent
pour les présents, plus qu'une rébellion
contre la répression d'une morale dégénérée,
la libération de toute éventuelle hypocrite
gêne qui pourrait représenter un empêchement
à la pleine participation à l'orgasme
général, celui qui, en satisfaisant de
la façon la plus complète tous les désirs,
même les plus inconscients, laisse les participants
dans un état de telle réconciliation et
de sérénité qu'il les porte à
aimer même ceux qui avaient été
l'objet de haine et de rancune peu de minutes auparavant.
»
Que l'orgasme génère une purification
cela nous est confirmé de la façon la
plus explicite par Sainte Angela de Foligno qui dans
sa biographie, après avoir déclaré
d'arriver à posséder Jésus, lors
de ses extases, « non pas de la manière
que l'on peut comprendre comme spirituelle à
travers la pensée, mais d'une façon tellement
tangible qu'elle sentait la participation du corps de
la manière la plus réelle », ainsi
s'exprime-t-elle à propos de la sérénité
et de la quiétude qu'elle éprouvait après
les orgasmes : « Durant les extases c'était
comme si j'étais possédée par un
instrument qui me pénétrait et se retirait
en m'arrachant la chair … j'étais remplie d'amour
et rassasiée d'une plénitude inestimable
et mes membres se brisaient et se cassaient de désir
alors que je languissais, languissais, languissais …
Lorsque ensuite je revenais à moi de ces ravissements
d'amour je me sentais tellement légère
et assouvie que j'aimais aussi les démons ».
Puisque
le but de toutes ces cérémonies religieuses
était celui d'unir les participants dans une
communion des sens, les Messes Blanches aussi célébrées
par les chrétiens parmi des chants, des sons,
des parfums d'encens, des miroitements de chasubles
argentées et des reflets dorés de calices
et patènes, terminent dans une orgie collective
des sens qui de spirituel a seulement l'apparence.
Tout en participant tous les présents à
cette excitation mystique-sexuelle, ceux qui davantage
sont impliqués, en plus du clergé, qui
tire de celle-ci, en plus de sa nourriture, la justification
morale pour la propre dépravation, étaient
tous les réprimés sexuels, comme les eunuques,
les vieilles filles, les veuves et les homosexuels surtout
latents, qui cherchent l'assouvissement de leurs envies
secrètes en respirant la magie liturgique qui
plane dans l'air durant les cérémonies
comme les vapeurs d'une drogue.
La différence entre les Messes Noires et les
Messes Blanches se situe dans le fait que, alors que
les premières finissent avec une totale sérénité
des sens, les secondes, en laissant leurs adeptes seulement
dans un état de satisfaction apparente, ne font
qu'accroître le désir sexuel et les névroses
causées par la répression, les névroses
qui débouchent ensuite dans les dialogues plus
pornographiques des confessionnels, dans la pédophilie
des prêtres, dans les priapismes (érections
du membre) qui prennent vigueur à l'ombre des
sanctuaires après une journée de cérémonials
et de prières (lire les témoignages des
propriétaires des hôtels de Lourdes), et
surtout dans les extases durant lesquelles les Saints
vivent de vrais orgasmes hystériques en s'accouplant
avec la Madone ou avec Jésus, selon le propre
sexe.
Tout ceci pour démontrer combien le christianisme
soit, avec ses répressions, à l'origine
des plus grandes immoralités et perversions.
Les Messes Blanches et les Messes Noires, filles directes
de l'obscurantisme sur lequel l'Eglise base son imposture,
ne sont que les faces d'une même monnaie dont
le coin représente dans toutes les deux, bien
qu'on veuille les mettre en contraste, la révolte
de la Nature contre un Dieu répressif, cynique
et incohérent.
-LA FABLE DE CHRIST- (www.luigicascioli.it)
Origines
du satanisme
|
La
magie, née en Egypte comme un art capable
de dominer les forces occultes de la Nature par
le moyen d'objets auxquels on attribuait des propriétés
surnaturelles, subit une évolution substantielle
de la part des peuples arabes lorsque ceux-ci,
en utilisant les réactions des minéraux
pour obtenir des résultats pratiques dans
le secteur de la recherche, la transformèrent
en une vraie science qu'ils appelèrent
Al-kimia (alchimie), où « Al »
indiquait le « quid » qui devait être
découvert afin d'obtenir le résultat
désiré et « kimia »l'ensemble
du travail qui était fait pour effectuer
la recherche.
L'alchimie
fut introduite en Europe entre le VII et le VIII
siècle par les gnostiques qui, ayant échoué
lors de la recherche de Dieu sur le plan philosophique,
pensèrent d'arriver à lui par le
moyen de la manipulation de la matière.
Le concept sur lequel ils se basèrent fut
le suivant :comme il y a des procédés
chimiques capables de libérer les minéraux
de leurs impuretés, ainsi de la même
façon il doit y être en nature un
procédé capable de redonner à
l'homme l'état de pureté où
il se trouvait avant qu'Adam ne commette le péché
originel. |
Ayant
ainsi associé l'esprit à la matière,
en partant de la présupposition que le secret
qui aurait reporté l'homme à la primitive
intégrité ne pouvait se trouver que dans
la substance capable de donner le maximum de la pureté,
ils se mirent à chercher le « quid »
(Al) qui aurait permis de transformer les minéraux
les plus vulgaires en le plus noble des métaux,
c'est-à-dire l'or, par le moyen de distillations,
sublimations et cristallisations qu'ils obtenaient en
mélangeant des acétates, des sulfates
et des acides de toute sorte et surtout de la térébenthine
laquelle, étant le seul élément
capable d'entailler l'or, assuma un rôle de prééminence
lors de cette recherche de Dieu.
Etant
donné que la substance recherchée devait
avoir, en tant que purificatrice de l'âme, en
plus d'un pouvoir chimique aussi une valeur théologique,
elle fut appelée « Philosophale »
(Pierre philosophale).
La conviction qui porta les alchimistes gnostiques à
soutenir que par le moyen de procédés
chimiques l'on puisse trouver une essence (quid) qui
aurait pu agir sur l'esprit, chose qui peut seulement
faire rire quiconque suit la raison et le bon sens,
trouva une justification en le « Logos »
(Jésus) qui, en devenant chair, avait réalisé
l'union, c'est-à-dire la fusion, entre le monde
divin transcendantal et celui humain fait de matière
corruptible … (Ce fut de cette analogie située
entre la pierre philosophale et la personne de Jésus
que l'Eglise prit le prétexte, lorsqu'elle se
rendit compte au XV siècle qu'elle était
la cause de contestations théologiques, pour
persécuter les alchimistes en tant qu'hérétiques
qu'il fallait condamner au bûcher).
Comme conséquence, l'alchimie, ayant perdu la
valeur que les Arabes lui avaient donné en l'élevant
à une science exacte basée sur la recherche
et sur la raison, en acquérant un caractère
théologique, se retrouva à nouveau déclassée
dans le monde de la magie, une magie religieuse qui,
à cause de la convention qui veut que le blanc
soit la couleur qui symbolise le bien, fut appelée,
par leS mêmes délirants mystiques qui l'avaient
idéée, « Magie Blanche ».
Dans
la certitude qu'une magie tellement complexe et élaborée
n'aurait pu être comprise et donc suivie par les
masses dont ils avaient besoin pour pouvoir l'imposer
comme doctrine religieuse, afin de ne pas répéter
la même erreur qu'avaient déjà commis
les gnostiques au II siècle qui s'étaient
retrouvés isolés à cause de leurs
raisonnements abstrus, ces philosophes alchimistes décidèrent
de l'associer au pratiques populaires qui utilisaient
des minéraux, des herbes et des racines pour
soigner les maladies et alléger les douleurs,
comme firent, pour mieux nous expliquer, ces maîtres
de la cuisine lombarde qui, pour rendre accessible au
peuple le « riz à la milanaise »,
eurent recours au safran pour remplacer la poudre d'or
qui était utilisée par les riches d'après
la recette originale.
Mais
comment pouvoir conférer une idée de purification
de l'âme, c'est-à-dire un concept religieux
à des médicaments qui étaient obtenus
des minéraux, des herbes et des racines ? Et
bien, l'obstacle fut surmonté en ayant recours
à l'éternel principe utilisé par
toutes les croyances du monde qui ont toujours eu besoin
de se construire comme antithèse un monde infernal
qu'elles devaient combattre pour pouvoir s'emparer le
rôle de détentrices du salut.
Si la leur était une « magie blanche »
parce qu'elle avait comme but celui de faire du bien,
qui d'autre aurait pu être leur adversaire sinon
une « magie noire » qui aurait utilisé
les herbes et les minéraux pour faire des infusions
maléfiques porteuses de douleur et de mort ?
Si eux, en tant que pratiquant la « Magie Blanche
» étaient les fils de Dieu, qui d'autres
auraient pu être leurs ennemis sinon les fils
du démon ? Et sur cette présupposition
basée sur l'éternel dualisme du mal et
du bien, transportés dans les herbes et dans
les infusions les concepts du salut ou de la damnation
selon l'usage que l'on en faisait, on commença
à fomenter la haine contre d'imaginaires artifices
de maléfices qui, afin de leur donner un aspect
de répugnante maigreur, furent appelés
sorcières et sorciers (de strigosus = amaigri).
Une répugnante maigreur qui fut ensuite changée
aux femmes alors que, pour soutenir qu'elles étaient
les maîtresses du Démon, on décida
de les représenter séduisantes et charmantes.
(Mettere le due fotografie…)
Giovane
stega e dragone - Hans Baldung |
L'Eglise,
ayant compris que de cette situation d'antagonisme entre
le bien et le mal montée par les alchimistes,
elle aurait pu tirer un avantage pour imposer définitivement
le Christianisme, dont la doctrine était encore
contrastée par les croyances païennes, s'appropria
du programme des alchimistes, et commença à
persécuter tous ceux qui refusaient d'accepter
ses dictamens en les accusant de pratiquer la magie
noire.
C'est ainsi que commença, avec les premiers édits
de condamnation qui apparurent au IX siècle,
de la manière la plus inventée, la chasse
aux sorcières qui, avec ses bûchers, ses
pendaisons et coupes de têtes, permit à
l'Eglise d'imposer l'immoralité de sa doctrine
en ayant recours à la terreur, une terreur qui
dura plus de huit cents ans (le dernier bûcher
fut allumé à Poznen – Allemagne – en 1793).
Les premières victimes, même si touchées
seulement par l'excommunication, furent les Vaudois
qui furent accusés de pratiquer la sorcellerie
en tant qu'adeptes de Satan (Concile de Vérone
1184) seulement parce qu'ils prêchaient la pauvreté
de Christ en opposition à l'avidité du
clergé. Les vraies persécutions commencèrent
en 1300 alors que l'Eglise initia à se servir
de la sorcellerie pour éliminer les hérétiques,
c'est-à-dire les contestateurs qui s'opposaient
à sa corruption, à son ignorance et à
ses absurdes théologiques parmi lesquels celui
concernant la trinité de Dieu. Giordano Bruno,
condamné à mort sous l'accusation de pratiquer
la magie, peut être porté comme un des
exemples les plus évidents.
La
sorcellerie, née d'une invention des alchimistes
et exploitée ensuite par l'Eglise comme moyen
pour imposer son hégémonie à travers
l'horreur des condamnations à mort précédées
par les plus inhumaines tortures, devint une telle réalité
qu'elle fut cru et suivie dans ses rites magiques par
la plupart du même clergé et des classes
privilégiées qui commencèrent ensemble
à la fréquenter en célébrant
les Messes Noires et les « Saba » qui, d'après
les documents de ce temps-là, terminaient en
orgies obscènes.
Croire que la sorcellerie et la magie noire ont
été pratiquées par les classes
pauvres, cela signifie ignorer la vérité.
Le peuple, dans la réalité des faits,
terrorisé par les persécutions,
servait à l'Eglise seulement pour fournir
des victimes innocentes qui, en réalité,
obligées à confesser sous l'effet
de la torture des fautes jamais commises, avaient
comme seul but celui de fournir avec leurs sacrifices
publics les présuppositions nécessaires
pour soutenir l'existence d'un démon duquel
la masse devait bien s'en garder si elle ne voulait
pas être accusée d'être ennemie
de Dieu.
|
Abiura
di Galilei |
|
Il
fallait fournir des sorcières pour alimenter
les bûchers dans les places ? Il fallait
éliminer les contestateurs des dogmes et
de la corruption ecclésiastique ? Et bien,
rien de plus facile pour atteindre tels buts :
il suffisait une lettre anonyme, mieux si envoyée
par le même clergé, ou la délation
d'un inconnu, pour instaurer un procès
contre l'hérétique et contre le
pratiquant de la magie noire dont l'existence
était indispensable à l'Eglise pour
imposer la propre magie blanche dont les rites,
à imitation parfaite des cérémonials
païens, se basaient, comme encore aujourd'hui,
sur l'eau sainte, sur l'huile bénie, sur
le pain du salut éternel, sur des signes
tracés dans l'air, sur de petits nuages
d'encens et anathèmes contre Satan «
et aliosques spiritos malignos… »
|
Et
ainsi, alors qu'à l'intérieur des églises
les prêtres faisaient voler lors de leurs homélies
les sorcières avec des balais et dehors les bûchers
brûlaient, le clergé et la noblesse organisaient
leur « Saba » et récitaient leurs
« Messes Noires » avec des homicides de
nouveau-nés dont le nombre, comme l'on peut voir
des rapports de la police, résultera si grand
que cela nous laissera troublés.
La prostitution organisée par le clergé,
l'activité sexuelle dans les couvents, qu'ils
soient masculins ou féminins, les concubinages
fréquentés par les prêtres sans
aucune retenue et les incestes firent de Rome, centre
du christianisme, la capitale des bâtards. – LA
FABLE DE CHRIST – (www.luigicascioli.it)
Orgies
et sorcelleries dans le clergé
|
Afin
que le clergé puisse suivre dans le maximum
de liberté la turpitude et le vice, il
élisait les évêques et les
papes parmi les prélats les plus corrompus.
Les peu qui s'opposaient à son immoralité
étaient insultés, dénigrés
ou même assassinés avec des tisanes
ou des hosties empoisonnées. La débauche
s'était tellement enracinée dans
l'Eglise que c'était une chose normale
et licite utiliser le sexe comme source de gains.
Des centaines furent les couvents qui, derrière
le prétexte d'avoir des reliques contre
la stérilité, obtinrent de gros
bénéfices pécuniaires en
utilisant leurs attributs sexuels comme moyen
de commerce avec les femmes stériles qui
accouraient pour recevoir la grâce. |
Les
ordres religieux qui plus s'engagèrent dans les
miracles de la fécondation furent les franciscains
et les carmélites qui, après avoir séparé
les hommes des femmes, c'est-à-dire les maris
des épouses, vu les principes qui sont imposés
par la morale chrétienne, portaient les femmes
dans leurs cellules en les faisant passer au travers
de portes secrètes et de galeries qui continuèrent
à être utilisées jusqu'au XVIII
siècle malgré le fait que le concile de
Paris du 1212 en avait ordonné la fermeture.
Comme ils étaient sexuellement actifs dans leurs
cellules, ces moines, de la même façon
ils l'étaient au-dehors lorsqu'ils laissaient
les couvents pour se rendre dans les contées
en tant que prédicateurs ou comme demandeurs
de quête. Les chroniques du temps rapportent que
leur valeur d'amateurs avait acquis un prestige si grand
que les femmes espéraient que la chance puisse
les mettre sur leur chemin.
D'après
la psychologie moderne, parmi les causes qui portaient
ces moines à la continuelle recherche de l'épanchement
sexuel, outre ceux les plus évidents, comme ceux
qui dépendaient du continuel exercice et du manque
de soucis, il y avait aussi celui dérivant de
la continuelle démangeaison causée par
la grande saleté qui recouvrait leurs corps.
Le
motif pour lequel les Franciscains et les Carmélites
se distinguèrent par rapport aux autres ordres
dans l'activité sexuelle dépendit surtout
de l'excessive sévérité de leurs
règles qui considéraient même comme
péché le seul fait de toucher le corps
pour se gratter. Que le prohibitionnisme ait été
à l'origine de leur avidité sexuelle,
cela nous est aussi prouvé par le fait que, malgré
la grande facilité qu'ils avaient de baiser femmes
de tous âges et de toutes classes sociales, ils
pratiquaient aussi quand-même et sans aucune retenue
l'homosexualité. La pédérastie
était imposée avec un si grand naturel
sur les novices de la part des anciens que, lorsque
ceux-ci s'éloignaient du propre couvent, ils
emportaient toujours avec eux un des jeunes.
Parmi
les nombreuses lois qui furent émanées
par les conciles pour mettre fin à l'homosexualité
dans les monastères, qu'ils soient masculins
ou féminins, il faut rappeler celles qui interdisaient
de dormir dans le même lit et imposaient la présence
de surveillants nocturnes dans les dormoirs.
Selon
un programme déjà établi, chaque
fois que l'on instituait un couvent de sœurs, à
côté immanquablement on en construisait
un, deux ou même trois de moines qui étaient
mis en communication avec le premier par le moyen de
galeries qui existent encore. Les relations sexuelles
entre les couvents masculins et féminins s'étaient
tellement formalisées que les moines considéraient
les sœurs comme une leur propriété personnelle.
Lors
d'une inspection aux couvents de sœurs ordonnée
par Henri VIII il résulta que le 60% des sœurs
était enceinte. Etant donné que le danger
de perdre la vie à la suite d'un avortement,
à cause des infections et des hémorragies
qui s'ensuivaient, effrayait les sœurs, la plupart d'elles
préférait arriver à la fin de la
grossesse. Les nouveau-nés qui se sauvaient de
la mort étaient très peu parce que c'était
les mères même qui, privées de tout
scrupule, les étranglaient pour la tranquillité
de conscience qui leur venait de l'absolution concédée
par la « casuistique » (livre qui permet
aux confesseurs d'examiner chaque cas singulier pour
établir la pénitence d'après l'intentionnalité
à commettre le péché) qui dans
ce cas établissait que c'était mieux tuer
que compromettre la réputation du couvent.
Je
cite certains cas d'application de la casistique pour
comprendre sur quelles bases se situe la morale chrétienne
:
1. Alors que les soldats musulmans quand ils violaient,
ils étaient condamnés par l'Eglise pour
leurs viols, les soldats chrétiens étaient
acquittés car la faute était donnée
aux femmes retenues responsables pour les avoir portés
à l'excitation avec leur charme.
2. Si mettre la statue de la Madone lors d'une orgie
était considéré péché
grave pour les satanistes, pour les nobles et pour le
clergé cela assumait la valeur d'un mérite
parce que le fait de l'avoir mise en direct contact
avec le péché en avait exalté les
vertus.
3. dans le petit livre où est reportée
la demande de pardon du Pape on trouve écrit
: « Il faut quand-même tenir en considération
que si l'Eglise commit des crimes cela dépendit
du fait qu'elle y fut obligée par ceux qui les
subirent ».
Un
prêtre du temps, de nom Barletta, qui avait la
possibilité de visiter les monastères
féminins en tant que prédicateur et confesseur,
citait dans un rapport que dans les cabinets (latrines)
il entendait souvent des cris de nouveau-nés
qui étaient étouffés, et un moine
franciscain, un certain Maillard, écrivait «
… si nous avions de bonnes oreilles nous entendrions
les cris des enfants qui sont jetés dans les
cabinets et dans les fleuves ». Un autre témoignage
nous vient encore de Henri Estienne, moine et confesseur,
qui à propos de la suppression des nouveau-nés
effectuée par les sœurs écrivit : «
Ces crimes sont ordinaires dans les couvents où
les fils qui naissent sont tués par les mères
qui les étranglent dès qu'ils sortent
de leurs corps ».
Messes
Noires
…et pendant que par le moyen des formes plus lâches
l'Eglise instruisait des procès contre des innocents
avec des lettres anonymes et de fausses délations,
le clergé et les nobles organisaient des orges
basées sur ces rites macabres appelés
« Messes Noires », durant lesquels on égorgeait
des enfants fournis par les monastères ou par
les concubines mêmes des prêtres. Sous le
règne de Louis XIV des milliers furent tués.
Une seule prêtresse appelée Voisin en immola
plus de deux milles, et l'abbé Guiburg, qui était
l'un des prélats qui célébraient
les messes noires pour la noblesse de France, auxquelles
participait activement la Montespan en mettant à
disposition des rites le propre corps nu, en tua pendant
plusieurs années une moyenne de six par mois.
D'après un rapport du chef de la police de Paris,
lieutenant La Reynie, l'abbé Guiburg, manquant
d'enfants d'autrui, en deux occasions eut recours au
sacrifice de ses fils mêmes eus des innombrables
concubines.
Le rite se déroulait en versant le sang de l'enfant
égorgé dans un calice où il était
mélangé avec les secrétions liquides
et solides du même enfant pour former une pâte
qui, à la suite d'une consécration satanique
effectuée à imitation du rite eucharistique
chrétien, était utilisée pour les
factures. La Montespan, par exemple, la mettait dans
la nourriture de Louis XIV afin de se garantir ses faveurs.
Et tout comme l'abbé Guiburg célébraient
des messes noires aussi Manette le vicaire épiscopal
de paris, les abbés Davot, Sebault, Lepreux,
Le Sage et beaucoup d'autres, sans compter ceux qui
sont restés inconnus, comme cela résulte
des chroniques de l'époque et des innombrables
verbaux de police.
Dans
ce monde de dépravation soutenu par une terreur
exercée sur le peuple avec un cynisme et une
cruauté qui n'a pas de précédents
dans l'histoire de l'homme, les pontifes s'y immergèrent
tellement que la plupart d'entre eux furent bâtards
nés de relations d'autres papes avec des concubines
et des prostitués ou avec des accouplements incestueux.
Jean XII, Pape à seize ans, né de l'inceste
de Pape Serge III avec sa fille Marozie de treize ans,
fut l'amant de la même Marozie, sa mère.
Pratiquement Marozie fut à la fois la maîtresse
de son père Pape Serge III et de son fils Pape
Jean XII.
Il était seulement suffisant exprimer une critique
à propos de telles immoralités pour que
l'on finisse sur le bûcher avec l'accusation d'hérésie
et de sorcellerie.
Avec
la découverte de l'Amérique s'introduisit
en Europe la syphilide. Les cléricaux qui attrapèrent
cette maladie furent pratiquement tous et nombreux furent
ceux qui en moururent. Aucun ecclésiastique ne
resta indemne y compris les mêmes papes, comme
Jules II et Léon X lequel, toujours grâce
au caractère bâtard qui favorisait l'élection
au siège de St.Pierre, devenu cardinal à
quatorze ans, fut élu Pape à trente-six
après avoir pris la syphilide à vingt-cinq.
Sixte IV, le réalisateur de la Chapelle Sixtine,
lui aussi syphilitique, eut deux enfants de sa plus
grande sœur. Bisexuel, il fut un grand pédéraste
et sodomite au point que, d'après ce qu'écrit
le chancelier d'Infessura, nombreux furent ceux qui
reçurent de lui la pourpre cardinale comme récompense
des faveurs sexuelles reçus. (N'oublions pas
que Michel-Ange fut un homosexuel…)
Pape Sixte IV organisa la prostitution en instituant
les bordels dont l'Eglise continua à être
l'administratrice jusqu'à nos temps, c'est-à-dire
jusqu'au moment où ils ne furent fermés
par la loi Merlini. De bordels institués par
l'Eglise on en compta à centaines dans tout le
monde chrétien. Considérés comme
des sources d'un gain sûr, les papes les assignaient
souvent comme base de subsistance aux diocèses
dont les évêques, à leur tour, les
partageaient avec les paroisses en donnant à
chacune d'elle une prostitué laquelle, devenue
de propriété de l'Eglise, versait tous
les quinze jours le gain de son travail au curé
(quinzaine).
Parmi tous ces bordels, le plus grand, que ce soit dans
la perversité que dans la grandeur de l'organisation,
fut certainement le Vatican où chaque soir entraient
des bandes d'homosexuels et de femmes travesties en
hommes pour animer les orgies des nobles romains qui,
en qualité de bâtards, étaient liés
par une parenté avec les plus grands prélats
et avec le pape même.
Dans les siècles XV et XVI le 50% de la population
de Rome était formée par des bâtards
provenant des couvents, des bordels et des relations
des prêtres qui disposaient d'un nombre illimité
de concubines. (Lire LA FABLE DE CHRIST – www.luigicascioli.it)
Homosexualité
dans le clergé
Si les Franciscains et les carmélites eurent
la renommée d'être de grands amateurs de
femmes, les Jésuites l'acquirent comme pédérastes.
D'après Voltaire, Grécourt, Mirabeau et
d'autres écrivains et historiens de l'époque,
les Jésuites avaient établi comme règle
dans leurs instituts de considérer comme récompense
aux mérites scolaires le fait de se porter les
élèves au lit.
Selon
l'historien Benedetto Varchi, l'évêque
de Faenza, Monseigneur Cheri, mourut alors qu'il
était sodomisé par Pierluigi Farnese,
fils bâtard de Paul III.
La débauche du clergé était
désormais pratiquée avec une telle
normalité que Léon X la légalisa
avec le livre-code « Camera Taxe »,
qui avec ses 35 articles permettait d'obtenir
le pardon de tous les crimes, même les plus
cruels, derrière le paiement d'une amende
qu'il fallait verser au trésor public pontifical.
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Il
suffit de citer certains de ces articles de la Camera-Taxe
pour se rendre compte de comment le Christianisme ait
fait de l'immoralité la base pour son impérialisme
:
Art.1) Un ecclésiastique qui commet un péché
charnel avec les propres sœurs, filles, cousines, nièces
ou avec une autre femme, sera acquitté derrière
le paiement de 67 livres.
Art.2) Si un ecclésiastique demande l'absolution
pour avoir commis des péchés contre nature
avec un enfant ou avec une bête pourra l'obtenir
en payant 131 livres.
Art.5) Aux prêtres est permis de vivre en concubinage
avec les propres parents derrière le paiement
de 76 livres.
Art.9) Si un prêtre tue un laïque, il peut
avoir l'absolution en versant la somme de 15 livres.
Art.10) Si l'assassin a tué deux ou plus personnes
le même jour, il paiera 15 livres comme s'il en
avait tué un seul
Art.14) Pour l'homicide d'un frère, d'une sœur,
du père ou de la mère, il faudra payer
17 livres.
Art.18) Celui qui veut se garantir l'absolution pour
tous les homicides qu'il pourra commettre en futur,
paiera 168 livres.
Art.29) Le fils bâtard d'un prêtre qui veut
succéder à la place de son père
dans ses fonctions religieuses, paiera 27 livres.
( Pour l'achat du livre « La Camera Taxe »,
avec imprimatur, s'adresser directement au Saint-Siège
– rue du Paradis 23 – Ville du Vatican ).
Alors
que dans ce milieu de dépravation le clergé
et la noblesse bâtarde accomplissaient de façon
arrogante toute sorte de scélératesses,
au-dehors on brûlait vivants, afin que le feu
puisse purifier leurs âmes, les hérétiques
et les sorcières; les premiers accusés
de ne pas suivre les dictamens de l'Eglise et les secondes
de s'accoupler avec le Démon, de voler avec les
balais, d'embrasser ce cul des chats et de faire des
potions maléfiques en mélangeant langues
de serpents, queues de crapauds et plumes de poules…
Celle-ci est la morale sur laquelle s'est construite
l'Eglise et sur laquelle elle se base encore pour imposer
une imposture construite sur un individu, Jésus-Christ,
n'ayant jamais existé comme cela est irréfutablement
démontré dans le livre « LA FABLE
DE CHRIST ». (www.luigicascioli.it)
Mais les choses ne sont pas changées soit dans
le comportement immoral que dans les principes obscurantistes
qui sont restés les mêmes, comme empêcher
la recherche scientifique et favoriser la faim et l'ignorance
qui sont les présuppositions indispensables pour
soutenir l'immoralité d'une hégémonie
basée sur l'utopie et l'abstrait d'un Dieu qui
pour exister a besoin de démons, d'exorcismes
et de magie.
Bien qu'elle veuille cacher son infâme nature
derrière des appels hypocrites et opportunistes
à la paix des peuples, l'Eglise est restée
inchangée dans l'obscurantisme qui lui est congénial
et dans son immoralité capable de tous les crimes.
Si aujourd'hui pour libérer les endiablés
par Satan elle se limite à l'exorcisme, cela
dépend seulement du fait que, grâce à
l'évolution sociale qui nous est arrivée
de l'Illuminisme athée, on ne lui permet plus
d'avoir recours au feu des bûchers, feu qui malheureusement,
contrairement à ce que l'on croit, ne s'est pas
du tout éteint mais brûle encore sous les
cendres d'une apparente résignation cachée
par des hypocrites demandes de pardon et par des invocations
théâtrales à la paix. La constitution
d'une association catholique prête à rallumer
les bûchers en est la preuve plus tangible :
« Déclaration faite à la préfecture
de Paris pour la constitution d'une association ».
Objet : Reconstituer l'Inquisition qui devra surtout
détruire les écrits opposés à
la doctrine chrétienne et empêcher la promulgation
par le moyen d'autres voies de ce genre d'idée,
chose qui comporte, naturellement, la lutte contre les
hérésies, les fausses religions et idéologies
».
Date de la fondation de l'association 17/09/1996.
(Attention, donc, à ne pas lire LA FABLE DE CHRIST
( www.luigicascioli.it ) car vous pourriez terminer
sur ce livre noir duquel l'Inquisition pourra tirer,
lorsque l'Eglise aura acquis à nouveau tout son
pouvoir, les noms de ceux qui alimenteront les futurs
bûchers).
Célibat
des prêtres
Quelques notices sur le célibat des prêtres
seront utiles pour comprendre encore plus l'hypocrisie
sur laquelle l'Eglise catholique base son imposture.
378 – l'Empereur Flavio Graziano déclare Damaso,
l'évêque de Rome, chef de tous les évêques
de la chrétienté. (Damaso est le premier
Pape légalement reconnu par l'Etat).
388 – Le Pape Siricio, successeur de Damaso, impose
le célibat aux prêtres sous peine de l'excommunication
pour ceux qui se refusent à le pratiquer.
Le célibat est respecté jusqu'à
quand le monde chrétien, pour s'opposer aux invasions
barbares, ne se trouve obligé d'élire
comme évêques des fonctionnaires de l‘Etat
qui étaient déjà mariés.
L'Eglise, contrainte à revoir la loi face aux
évènements, se sauve en corner en concédant
le mariage mais à la condition que les époux
ne dorment pas dans le même lit. (Le contrôle
était effectué par le moyen de la confession).
Passé la période des invasions barbares,
l'Eglise rétablit le célibat avec une
austérité telle qu'elle condamnait à
l'esclavage les concubines des prêtres et de leurs
fils (Concile de Toledo de l'an 633).
Les persécutions contre les prêtres mariés
furent tellement féroces que certains furent
portés jusqu'au suicide (II Concile de Toledo
de l'an 683), et elles obligèrent la plupart
des autres à duper la loi en assumant comme domestiques
leurs mères et leurs sœurs avec de conséquents
incestes et naissances de fils, comme cela résulte
du concile de Mayenne de l'an 888 où l'on écrit
: La cause principale des châtiments que nous
recevons est la colère de Dieu pour les trop
nombreux enfants que les prêtres font avec leurs
sœurs ».
Comme
la théologie chrétienne dérive
toute de concepts païens, tels que le Logos, l'Eucharistie,
la Résurrection, le dualisme entre le bien et
le mal, la virginité de la Mère du Sauveur
(Soter), et les rituels, qui sont la parfaite reproduction
des Cultes des Mystères qui étaient célébrés
en honneur de Mardouk, Dionisis, Isis, Osiris, Ishtar
et surtout Mithra (LA FABLE DE CHRIST – www.luigicascioli.it
) ainsi, le célibat des prêtres aussi eut
origine des religions plus primitive lesquelles soutenaient
que toute chose existant sur la terre, qu'elle soi animale,
végétale ou minérale, avait une
énergie intérieure (animisme).
En partant de cette présupposition, ces croyances
arrivèrent à la conclusion que les hommes,
tout en possédant tous cette énergie intérieure,
se différenciaient quand-même entre eux
car il y en avait certains qui, ou par privilège
de naissance ou pour mérites acquis, en avaient
plus des autres. La cause à laquelle ils attribuaient
principalement l'accroissement de cette force intérieure,
qu'ils appelaient « Mana », était
la continence. Plus un homme restait sexuellement pur
et plus il s'enrichissait de cette force prestigieuse
de laquelle ils faisaient dépendre les pouvoirs
magiques qui permettaient d'invoquer la pluie, de guérir
les malades, d'assurer les victoires et même de
ressusciter les morts. Ceux-ci furent ceux qui, en s'attribuant
des pouvoirs de médiation entre les hommes et
les divinités, donnèrent lieu à
la figure du prêtre dans les religions qui suivirent.
Le Mana, d'après certaines croyances, restait
dans le corps et dans l'âme du santon même
après sa mort et il pouvait accomplir des prodiges
à travers des influences qu'il envoyait de l'outre-tombe.
C'est sur cette conviction que l'Eglise confirme la
sainteté de ses héros par le moyen de
miracles effectués « post mortem ».
(Un miracle donne la béatitude, deux miracles
la sainteté).
Le
motif pour lequel, excepté de très rares
cas, le sacerdoce n'était pas permis aux femmes
dépendait du fait que celles-ci, tout en restant
castes, ne pouvaient accumuler énergie à
cause de la dispersion que celle-ci subissait au moment
des règles lesquelles, en plus de leur faire
perdre la vertu charismatique, les rendaient aussi impures.
Etant donné que l'unique période pendant
laquelle une femme pouvait accumuler le Mana était
celle qui précédait les règles,
par conséquent les vierges de la puberté
étaient tenues en si grande considération
en tant que dispensatrices de bénéfices,
qu'il y a des cas au cours de l'histoire qui racontent
de rois et de héros qui se mirent au lit avec
elles pour prendre force et guérisons de leurs
fluides positifs.
Celle-ci est l'origine pour laquelle le Christianisme
réserve une grande considération à
ses saintes vierges.
En
suivant cette conviction animiste, nombreuses furent
les religions qui imposèrent aux prêtres
l'abstinence sexuelle afin qu'ils puissent acquérir
les dons surnaturels qui leur auraient permis de s'élever
au-dessus des autres hommes pour pouvoir s'interposer
entre eux et Dieu. Afin de s'assurer la chasteté
absolue, les prêtres de Cybèle, de Ishtar
et de Artémise se coupaient le membre avec des
couteaux de silice. Dans la religion taoïste, les
prêtres, sûrement plus rusés, considérant
que la force se perd avec la sortie du sperme, en refusant
toute forme d'émasculation, affirment que l'on
peut parvenir à l'accumulation de Mana même
en éprouvant l'orgasme à condition que
l'on réussisse à retenir le sperme. Tout
dépend d'une force intérieure qui, en
en empêchant la sortie, permet qu'il retourne
en circulation dans le corps par le moyen d'une absorption
qui est effectuée par la moelle épinière.
Et le bénéfice qui dérive de cette
autofécondation (c'est ainsi qu'ils l'appellent)
est tellement grand, qu'elle est considérée
comme la présupposition de base pour pouvoir
parvenir à la perfection spirituelle qui est
indispensable pour atteindre le Nirvana. (Que chacun
tire les propres conclusions sur ce que sont les religions).
Athënagoras,
dans son apologie à Marc Aurélien, à
propos des castrations que les prêtres s'auto
infligeaient, commente : « Un Dieu qui oblige
les propres adeptes à aller de cette façon
contre la nature, ne peut être qu'un fou ».
Mais de tout autre avis est Mathieu, le rédacteur
du premier évangile canonique, qui en tant que
croyant exalte la castration sacerdotale lors de la
réponse que Jésus donne à ses apôtres
lorsqu'ils lui font remarquer que si l'homme ne peut
répudier la femme, car le mariage est indissoluble,
cela ne convient pas de se marier. « Tous doivent
se marier moins que ceux à qui l'on concède
de ne pas le faire. Il y a en effet des eunuques qui
naissent ainsi du ventre de la mère; il y en
a d'autres qui ont été rendus eunuques
par les hommes, et il y en d'autres qui se sont faits
eunuques pour le royaume des cieux ». (Mathieu
19-12)
A part le fait que cela ne nous intéresse pas
de savoir, tout du moins dans ce site, à quelle
catégorie puisse lui appartenir puisque, d'après
ce qu'affirment les évangiles il n'était
pas marié, cette expression reportée par
l'Evangile de Mathieu assume une énorme importance
car elle nous fait comprendre comme Jésus ait
été construit prêtre par excellence
afin qu'il puisse servir comme exemple aux prêtres
qui, selon l'Eglise, doivent être pareils à
lui pour pouvoir accomplir leur ministère parmi
les hommes.
Le
Mana attribué à Jésus est parmi
les plus puissants qui puissent être conçus
: Il redonne la vue aux aveugles, redresse les jambes
des estropiés, exorcise les endiablés,
ressuscite les morts et guérit même avec
la seule force de sa veste si elle est touchée
par celui qui le supplique d'accomplir un miracle à
distance.
Le prêtre, donc, pour pouvoir accomplir les prodiges
sur la terre, comme par exemple remettre les péchés,
libérer les possédées par le démon,
guérir les maladies avec l'huile sainte, assurer
une bonne récolte avec les Rogations et surtout
effectuer le miracle de la transformation du pain et
du vin dans le corps et le sang du Christ, doit être
pareil à Jésus surtout dans la chasteté
qui est la vertu indispensable pour pouvoir accomplir
le ministère sacerdotal.
Un prêtre impur par le mariage, en plus de ne
plus avoir le Mana qui lui permet d'effecteur des prodiges,
rendrait impur Christ même avec lequel il s'unit
chaque fois qu'il célèbre le Sacrement
de l'Eucharistie, le Sacrement où il s'identifie
à Christ en disant : Ceci est mon corps, ceci
est mon sang ». En rendant impur Christ il rendrait
vaine la communion des saints qui est à la base
de l'institution de l'Eglise laquelle, en tant que vierge
épouse de Christ, exige la pureté de tous
les membres qui constituent son corps.
Un
prêtre impur par le mariage, c'est-à-dire
par l'union charnelle avec une femme, ne pourrait plus
avoir le Mana qui lui permet d'absoudre les péchés,
de célébrer la messe, d'exorciser et d'accomplir
toutes les fonctions qui le rendent supérieur
à tous les autres hommes, y compris les rois
et les empereurs, qui s'agenouillent devant lui pour
avoir l'absolution de leurs péchés. Pratiquement
l'abolition du célibat des prêtres, en
rendant vaine la figure du prêtre, dont la qualité
indispensable pour réaliser son ministère
est celle d'être pur, marquerait la fin de l'Eglise
même qui, en tant qu'association de saints, tire
sa prétention d'imposer un impérialisme
théocratique universel de la force du Mana qui
lui vient de la virginité garantie par le mariage
avec Christ qui est le prêtre caste par excellence.
(Tout du moins cela en est ainsi pour le moment, car
par la suite, obligée à le concéder
à cause de la rébellion croissante des
prêtres qui demandent à se marier, sûrement
elle réussira encore une fois, maîtresse
comme elle est dans l'art de la tromperie, à
résoudre le problème en escamotant avec
ses mêmes lois, comme elle fit déjà
au V siècle quand elle admis le mariage avec
la condition que les époux ne dorment pas dans
le même lit).
En
résumant à ce moment-là le concept
théologique concernant le célibat dans
les paroles que saint Paul (autre personnage construit
par les faussaires du II siècle d'après
ce qui est largement démontré dans le
livre « LA FABLE DE CHRIST » - www.luigicascioli.it
), adresse à ses adeptes : Nous tous savons que
nos corps sont membres de Christ ; alors seriez-vous
disposés à faire partie de ces membres
ceux d'une prostitué ? », on pourrait me
demander : « Si chaque fois qu'un prêtre
consacre l'Eucharistie dans un état d'impureté
et cette impureté se transmet à Christ
par le moyen de l'hostie, qui peut être ce Christ
si souillé par les milliers de communions sacrilèges
que chaque jour sont faites par un clergé qui
vit dans les dépravations les plus infâmes
? Et qui peut donc être cette Eglise Catholique,
cette « Communion de saints », si dans la
réalité elle est le résultat d'un
mélange de saletés et de sacrilèges
?
Que
le motif pour lequel les prêtres ne peuvent pas
se marier dépend du fait qu'ils doivent rester
castes pour pouvoir accomplir leur ministère
sacerdotal soit une autre escroquerie utilisée
par l'Eglise catholique pour soutenir son imposture
cela nous est confirmé, en plus que par la réalité
qui le rend vain et le ridiculise, aussi par Pape Pio
IV qui s'exprima ainsi lors du Concile de Trente : «
Le mariage porterait les prêtres, par le moyen
de la famille qu'ils constitueraient, à voir
dans l'Etat leur Patrie avec le relâchement conséquent
de leurs devoirs envers l'Eglise », et de façon
encore plus claire par le cardinal Carpi : « Si
l'on permettait aux prêtres le mariage, ils seraient
portés plus à obéir à l'Etat
qu'à l'Eglise en suivant les liens sociaux de
citadins venant de leurs femmes et de leurs enfants
»…bien diffèrent des Christs, de la pureté
et de la virginité ! (LA FABLE DE CHRIST – www.luigicascioli.it
)
Sexualité
dans l'Eglise d'aujourd'hui
Que le comportement de l'Eglise soit encore aujourd'hui
scandaleux comme dans le passé cela nous est
confirmé par les faits, comme, un parmi tant
d'autres, l'existence d'innombrables centres de recueil,
tous protégés par le secret, financés
par le Vatican pour élever les fils des prêtres
qui à milliers naissent tous les ans dans tous
les coins du monde.
Au congrès des Pères Supérieurs
ayant eu lieu à Rome au mois de septembre de
l'an 2000, l'abbé femme Ester Faugman, après
avoir déploré la situation sexuelle dans
le monde ecclésiastique en disant : « C'est
une croix très lourde celle que nous sœurs devons
porter comme victimes de l'abus sexuel des prêtres
», continue sa dénonciation en expliquant
comment dans les pays moins développés,
c'est-à-dire dans ceux où l'effronterie
est encouragée par l'incapacité des autorités
civiles, les prêtres puissent arriver à
abuser des sœurs avec une telle désinvolture
qu'ils utilisent les couvents comme des bordels : «
C'est une procédure normale voir un prêtre
se présenter à un couvent pour demander
qu'on lui concède une religieuse pour satisfaire
ses envies sexuelles. »
Et comme dans les pays sous-développés,
ainsi les mêmes abus sont effectués dans
le monde ecclésiastique occidental où
cela est devenu une coutume que d'offrir aux sœurs,
en échange de leur sexe, des faveurs sous forme
de chantage, comme la concession de documents ou l'assignation
de charges personnelles auprès les Monseigneurs
lesquels, s'ils les assument à leurs dépendances
en tant qu'assistantes sociales, apprenties secrétaires
ou collaboratrices domestiques, ils le font seulement
pour camoufler un vrai et réel état de
concubinage. Ne parlons pas puis des chantages spirituels
et matériels que les prêtres font surtout
envers les novices qui, dans leur ingénuité
de jeunes filles plagiées, se concèdent
aux envies de ces sales escrocs en échange de
la rémission des péchés ou derrière
récompense de peu d'argent.
Les
lieux où davantage sont faits les abus sexuels,
Rome en tête, sont les grands centres de la chrétienté
où continuellement affluent religieuses de tout
le monde.
Si parmi les sœurs provenant de l'étranger ce
sont les novices les plus demandées, cela dépend
du fait que leur inexpérience sexuelle représente
pour les prélats une garantie d'immunité
du SIDA qui désormais s'est diffusé dans
tous les monastères des pays sous-développés
à cause de la contagion que les sœurs reçoivent
des mêmes prêtres lesquels, comme cela était
advenu dans le passé pour la syphilide, constituent
la catégorie plus touchée par cette maladie.
Cette situation est en train de donner de gros problèmes
à l'Eglise pour la difficulté qu'elle
rencontre toujours plus de cacher au monde laïque
la réalité de sa morale pétrie
dans la dépravation.
Un vrai scandale que le Pape a cherché encore
une fois de réparer en envoyant aux conférences
épiscopales d'Australie, de Tahiti, Samoa et
Tonga en e-mail plein d'excuses pour les abus sexuels
commis par les prêtres envers les populations
locales. (Usque tandem, Catilinae, abuteri patientia
nostra ?)
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Fonte:
settimanale Gente aprile 2002
A
part le dégoût que j'éprouve
envers une telle insolence, ce qui m'a particulièrement
indigné en lisant la nouvelle c'est l'hypocrisie
de la presse italienne qui, en ignorant toute
éthique morale, au lieu de considérer
le fait comme une confirmation de l'immoralité
de l'Eglise, a préféré lui
donner la valeur d'un événement
historique pour le simple fait que le Grand Pontife,
le constructeur de saints et le fauteur de guerres,
envoyait le premier message de sa vie avec la
poste électronique. |
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